Mais revient toujours le temps du lien défait* (les pâtes au citron et au lait ribot)
Sur la photo, mes préoccupations du moment. Plaisir et nécessité.Il restait plein de fauteuils vides vendredi soir pour la dernière de Rêve d'automne, une pièce de Jon Fosse mise en scène par Patrice Chéreau où l'on croise, dans les grandes salles vides d'un musée abandonné devenu le cimetière d'un enterrement qui n'en finit pas, la voix claire de Bulle Ogier et les chaussettes rouges de Valeria Bruni-Tedeschi dans ses sandales qui claquent d'un pas toujours pressé sur le plateau. Son regard un peu fou, sa jolie robe, ses étreintes sans réponse m'ont rappelé qu'au lycée, j'étais en admiration devant les quelques filles qui faisaient partie de la classe théâtre. Outre leur côté un peu bohème très enviable quand on fait partie d'une classe scientifique, j'avais l'impression qu'elles détenaient un secret sur le désir et la féminité. Quelque chose d'impalpable que je relevais dans la façon d'allumer une cigarette, de porter un manteau long ou des tas de bracelets, l'air de rien.
J'ai repensé à elles le jour où pour la première fois, j'ai mis du rouge sur mes lèvres timides. J'adore l'objet, offert par G., l'étui un peu chic, la tonalité du rouge, sa retenue (une allure juvénile me dit le site de la marque, je ne l'ai pourtant pas fait exprès), j'aime la présence du tube dans mon sac, comme une éventualité et en même temps, je suis un peu déstabilisée, j'ai peur qu'on me remarque, j'ai peur d'avoir changé, j'ai peur d'en faire trop.
Mais un jour, G. prend une photo dans l'une des grandes cabines d'essayage d'A.PC. Sur le cliché, je suis assise par terre et je le regarde s'interroger sur un manteau. L'image est charmante, j'ai l'air un peu étonnée, je suis toute décoiffée parce qu'il a plu, j'allonge mes jambes. A cause du parquet, de la coupe rétro du manteau qu'il essaie, la photo a l'air d'un autre temps et les lèvres rouges renforcent mystérieusement cette impression. Je me convainc ainsi à utiliser plus souvent l'étui laqué en me disant que je ne viens plus seulement d'ailleurs géographiquement mais aussi temporellement.
(j'ai longtemps accusé ma mère d'être à l'origine de mon inhibition par rapport aux attributs féminins -elle ne porte presque pas de bijoux et ne se maquille jamais mais en fait, il ne s'agit pas de cela. J'essaie de ne pas trop investir mon aspect physique, me cachant derrière elle pourrait être mieux si elle faisait un effort. J'aime avoir une marge de progression!)
****
Une semaine plus tard, un autre vendredi soir.
L'ambiance est complètement déjantée à l'Arsouille quand nous arrivons vers 22 heures. Les tables en bois sombre ont été abandonnées par la plupart des clients qui discutent sec autour du comptoir sous les abat-jours en opaline blanche années 50 et sous le regard du chef qui a déserté la cuisine pour déboucher plusieurs bouteilles de vins naturels, un peu exceptionnels nous dit-on avec gourmandise. Ils ont glissé des grandes branches de fleurs violettes et blanches dans des carafes et ont choisi du vieux rock en fond sonore. Un peu à l'écart, dans la joyeuse confusion ambiante, j'aime bien le sourire de la cuisinière qui vient elle-même nous porter nos assiettes. Il y a quelques ravioles de merlu dans un bouillon sombre et parfumé, des fleurs et des zestes sur les sardines marinées. C'est Chris qui a fait lui-même les délicieuses saucisses d'agneau aux herbes fraîches et j'imagine que c'est la jeune fille aux boucles rousses qui a suggéré la délicatesse rustique d'une nougatine au sarrasin pour accompagner la mousse au chocolat blanc. Je suis tellement ravie, envahie par le bonheur archi simple d'être avec G. en train de manger de telles nourritures, que j'en oublie la déception qui m'a ravagée quelques heures plus tôt pendant la séance de The tree of life.
Je nourris une longue histoire avec Terrence Malick. J'ai vu The thin red line lors d'une séance de dimanche matin au début des études de médecine. Je ne suis pas très adepte des films de guerre mais j'avais lu que chaque film de Malick était un peu précieux vu qu'on ne savait pas très bien s'il y en aurait un autre (j'avoue qu'à présent, l'argument me parait un peu léger). J'évais été infiniment émue par ce film, gardant le souvenir du regard de Jim Caviezel encerclé par la mort, au sein d'une nature ondulante, chatoyante.
J'ai vu Badlands bien plus tard, lors d'un hiver capricieux. Il repassait au cinéma, j'y étais allée toute seule, j'avais un souci avec des examens que je n'arrivais pas à avoir et j'aurais bien aimé pleurer un peu pendant la projection mais j'étais juste restée fascinée, clouée sur place d'admiration.
Plus tard encore, bien plus tard, loin des tourments amoureux et universitaires de l'hiver de Badlands, j'avais emmené G. voir Days of heaven, une histoire haletante sur fond de longs plans texans crépusculaires.
Je trépignais d'impatience pour The tree of life (malgré l'affiche super laide), une sorte de rendez-vous pris longtemps à l'avance, et qui arrive enfin. Je n'avais lu aucune critique et j'avoue être restée assez déstabilisée devant le discours sous-jacent et les interminables scènes géologiques (une matière qui m'ennuyait déjà beaucoup au collège). G. a trouvé ça drôle avant d'être effaré par le propos pendant que j'étais très en colère devant la multiplication des effets. Quand les lumières se sont rallumées, notre voisin a dit très sérieusement "C'est métaphysique". J'étais écoeurée.
****
Pendant le dîner à l'Arsouille qui avait largement dissipé l'écoeurement, je parlais à G. de mes retrouvailles impromptues avec Ch., une fille que j'avais rencontrée il y a plusieurs années déjà quand elle était externe avec moi pendant un stage assez éprouvant de médecine interne. Elle portait un duffle coat bleu marine, doublure écossaise, des jolis pantalons Prince de Galles et un bonnet en grosse maille. J'étais restée sans nouvelles après la fin du stage et je n'ai découvert que récemment qu'elle finissait aussi son internat de façon un peu exceptionnelle dans l'hôpital où je travaille. Je peux vous dire que j'ai retenu mon souffle quand je l'ai appelée depuis mon service dans son propre service, demandant aux infirmières si je pouvais parler à Ch., de façon naturelle, comme si elle m'était familière. En réalité, elle l'était restée, familière. Je connais ses mèches blondes, sa voix grave et son regard inquiet. Nous avons déjeuné au petit restaurant italien, près de l'hôpital (il y a souvent, heureusement, des petits endroits comme ça près des hôpitaux, un bistrot, une mini-brasserie, qui n'ouvrent qu'à midi, qui reçoivent le personnel fatigué ou les familles angoissées). J'étais un peu déçue parce qu'on était dans la salle du fond, plus bruyante, moins lumineuse. Elle a choisi les fettucine all'Amatriciana mais sans pecorino parce qu'elle n'aime pas le fromage. Comme je ne cesse d'apprendre que l'amitié ne peut se nourrir que de goûts communs (par exemple l'autre jour, je me retrouve à passer pas mal de temps avec une fille avec qui, a priori, je n'ai aucune accointance particulière, or je découvre qu'elle adore Georges Perec -là, elle me cite un passage de La vie mode d'emploi- et Virginia Woolf. Mais en fait, ça ne suffit pas du tout du tout pour que je l'apprécie davantage) mais résulterait plutôt d'un intérêt désinteressé et d'une admiration sans rivalité, comme je suis un peu aterrée aussi par ma propre solitude, sans bien savoir si je ne la cultive pas en réalité, je veille à assouplir ma misanthropie qui me chagrine et je souris quand Ch. me dit "Hmmm. On re-déjeune ensemble dès que possible?" J'ai déjà hâte.
En tout cas, si elle vient à la maison, j'éviterai de lui faire des pâtes au citron et au lait ribot (à cause du parmesan).
Même si la charmante Claude Deloffre dont le boeuf Stroganoff a fait des heureux un soir glacial de mars propose cinq recettes de pâtes au citron, j'ai été indisciplinée en n'en faisant qu'à ma tête. La sauce au citron est donc un mélange de crème fraîche (à peine, juste une cuillère à soupe), de lait ribot (une bonne rasade), de jus de citron (un demi citron) avec de l'eau de cuisson des pâtes, des zestes de citron râpés fin et une tonne de parmesan. Frais et assez dynamisant pour étudier Lacan.
****
C'est dommage cette histoire de solitude (mes amies sont dispersées sur la carte de France, voire du monde) parce que du coup, j'ai testé toute seule ce que promettait cette vitrine, aperçue une nuit lors d'une longue balade échevelée avec G.
Chez Rêves de thés, le bubble tea s'appelle... Rêvzoo (!)Bon, j'avoue, je n'y croyais qu'à moitié (le nom de la chose est déjà assez douteux et les quatre parfums proposés laissaient imaginer le pire, comme l'a souligné E., l'une des amies éparpillées sur la carte) mais on ne sait jamais. Entre nature, chocolat, coco et tchaï (ahem), ma témérité a des limites et j'ai choisi le premier.
Alors oui, tout y est, le gobelet avec son opercule transparent que l'on perce avec la grosse paille mais en fait, ça n'a aucun charme et peu de goût. Le service est super solennel (pour ne pas dire pincé) et le thé est assez insipide. Pfff. L'ai même pas fini.
*Le lien défait est une super chanson de Jean-Louis Murat; elle fait partie de celles soigneusement choisie par Simon pour figurer en bonne place sur la cassette qu'il offre à Alice pour la séduire après leur rencontre chez Maud, au milieu de toasts de tarama à tartiner (c'est dans Le fait d'habiter Bagnolet, la pièce de Vincent Delerm). J'avoue avoir fait partie de cette catégorie de gens qui pratiquaient régulièrement cette technique de la cassette, un mélange qui comporterait certainement, si j'y étais confrontée en ce moment, une chanson de Françoise Hardy. Plus Fox in the snow de Belle and Sebastian. Et quelque chose du Velvet.
J'ai repensé à elles le jour où pour la première fois, j'ai mis du rouge sur mes lèvres timides. J'adore l'objet, offert par G., l'étui un peu chic, la tonalité du rouge, sa retenue (une allure juvénile me dit le site de la marque, je ne l'ai pourtant pas fait exprès), j'aime la présence du tube dans mon sac, comme une éventualité et en même temps, je suis un peu déstabilisée, j'ai peur qu'on me remarque, j'ai peur d'avoir changé, j'ai peur d'en faire trop.
Mais un jour, G. prend une photo dans l'une des grandes cabines d'essayage d'A.PC. Sur le cliché, je suis assise par terre et je le regarde s'interroger sur un manteau. L'image est charmante, j'ai l'air un peu étonnée, je suis toute décoiffée parce qu'il a plu, j'allonge mes jambes. A cause du parquet, de la coupe rétro du manteau qu'il essaie, la photo a l'air d'un autre temps et les lèvres rouges renforcent mystérieusement cette impression. Je me convainc ainsi à utiliser plus souvent l'étui laqué en me disant que je ne viens plus seulement d'ailleurs géographiquement mais aussi temporellement.
(j'ai longtemps accusé ma mère d'être à l'origine de mon inhibition par rapport aux attributs féminins -elle ne porte presque pas de bijoux et ne se maquille jamais mais en fait, il ne s'agit pas de cela. J'essaie de ne pas trop investir mon aspect physique, me cachant derrière elle pourrait être mieux si elle faisait un effort. J'aime avoir une marge de progression!)
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Une semaine plus tard, un autre vendredi soir.
L'ambiance est complètement déjantée à l'Arsouille quand nous arrivons vers 22 heures. Les tables en bois sombre ont été abandonnées par la plupart des clients qui discutent sec autour du comptoir sous les abat-jours en opaline blanche années 50 et sous le regard du chef qui a déserté la cuisine pour déboucher plusieurs bouteilles de vins naturels, un peu exceptionnels nous dit-on avec gourmandise. Ils ont glissé des grandes branches de fleurs violettes et blanches dans des carafes et ont choisi du vieux rock en fond sonore. Un peu à l'écart, dans la joyeuse confusion ambiante, j'aime bien le sourire de la cuisinière qui vient elle-même nous porter nos assiettes. Il y a quelques ravioles de merlu dans un bouillon sombre et parfumé, des fleurs et des zestes sur les sardines marinées. C'est Chris qui a fait lui-même les délicieuses saucisses d'agneau aux herbes fraîches et j'imagine que c'est la jeune fille aux boucles rousses qui a suggéré la délicatesse rustique d'une nougatine au sarrasin pour accompagner la mousse au chocolat blanc. Je suis tellement ravie, envahie par le bonheur archi simple d'être avec G. en train de manger de telles nourritures, que j'en oublie la déception qui m'a ravagée quelques heures plus tôt pendant la séance de The tree of life.
Je nourris une longue histoire avec Terrence Malick. J'ai vu The thin red line lors d'une séance de dimanche matin au début des études de médecine. Je ne suis pas très adepte des films de guerre mais j'avais lu que chaque film de Malick était un peu précieux vu qu'on ne savait pas très bien s'il y en aurait un autre (j'avoue qu'à présent, l'argument me parait un peu léger). J'évais été infiniment émue par ce film, gardant le souvenir du regard de Jim Caviezel encerclé par la mort, au sein d'une nature ondulante, chatoyante.
J'ai vu Badlands bien plus tard, lors d'un hiver capricieux. Il repassait au cinéma, j'y étais allée toute seule, j'avais un souci avec des examens que je n'arrivais pas à avoir et j'aurais bien aimé pleurer un peu pendant la projection mais j'étais juste restée fascinée, clouée sur place d'admiration.
Plus tard encore, bien plus tard, loin des tourments amoureux et universitaires de l'hiver de Badlands, j'avais emmené G. voir Days of heaven, une histoire haletante sur fond de longs plans texans crépusculaires.
Je trépignais d'impatience pour The tree of life (malgré l'affiche super laide), une sorte de rendez-vous pris longtemps à l'avance, et qui arrive enfin. Je n'avais lu aucune critique et j'avoue être restée assez déstabilisée devant le discours sous-jacent et les interminables scènes géologiques (une matière qui m'ennuyait déjà beaucoup au collège). G. a trouvé ça drôle avant d'être effaré par le propos pendant que j'étais très en colère devant la multiplication des effets. Quand les lumières se sont rallumées, notre voisin a dit très sérieusement "C'est métaphysique". J'étais écoeurée.
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Pendant le dîner à l'Arsouille qui avait largement dissipé l'écoeurement, je parlais à G. de mes retrouvailles impromptues avec Ch., une fille que j'avais rencontrée il y a plusieurs années déjà quand elle était externe avec moi pendant un stage assez éprouvant de médecine interne. Elle portait un duffle coat bleu marine, doublure écossaise, des jolis pantalons Prince de Galles et un bonnet en grosse maille. J'étais restée sans nouvelles après la fin du stage et je n'ai découvert que récemment qu'elle finissait aussi son internat de façon un peu exceptionnelle dans l'hôpital où je travaille. Je peux vous dire que j'ai retenu mon souffle quand je l'ai appelée depuis mon service dans son propre service, demandant aux infirmières si je pouvais parler à Ch., de façon naturelle, comme si elle m'était familière. En réalité, elle l'était restée, familière. Je connais ses mèches blondes, sa voix grave et son regard inquiet. Nous avons déjeuné au petit restaurant italien, près de l'hôpital (il y a souvent, heureusement, des petits endroits comme ça près des hôpitaux, un bistrot, une mini-brasserie, qui n'ouvrent qu'à midi, qui reçoivent le personnel fatigué ou les familles angoissées). J'étais un peu déçue parce qu'on était dans la salle du fond, plus bruyante, moins lumineuse. Elle a choisi les fettucine all'Amatriciana mais sans pecorino parce qu'elle n'aime pas le fromage. Comme je ne cesse d'apprendre que l'amitié ne peut se nourrir que de goûts communs (par exemple l'autre jour, je me retrouve à passer pas mal de temps avec une fille avec qui, a priori, je n'ai aucune accointance particulière, or je découvre qu'elle adore Georges Perec -là, elle me cite un passage de La vie mode d'emploi- et Virginia Woolf. Mais en fait, ça ne suffit pas du tout du tout pour que je l'apprécie davantage) mais résulterait plutôt d'un intérêt désinteressé et d'une admiration sans rivalité, comme je suis un peu aterrée aussi par ma propre solitude, sans bien savoir si je ne la cultive pas en réalité, je veille à assouplir ma misanthropie qui me chagrine et je souris quand Ch. me dit "Hmmm. On re-déjeune ensemble dès que possible?" J'ai déjà hâte.
En tout cas, si elle vient à la maison, j'éviterai de lui faire des pâtes au citron et au lait ribot (à cause du parmesan).
Même si la charmante Claude Deloffre dont le boeuf Stroganoff a fait des heureux un soir glacial de mars propose cinq recettes de pâtes au citron, j'ai été indisciplinée en n'en faisant qu'à ma tête. La sauce au citron est donc un mélange de crème fraîche (à peine, juste une cuillère à soupe), de lait ribot (une bonne rasade), de jus de citron (un demi citron) avec de l'eau de cuisson des pâtes, des zestes de citron râpés fin et une tonne de parmesan. Frais et assez dynamisant pour étudier Lacan.
****
C'est dommage cette histoire de solitude (mes amies sont dispersées sur la carte de France, voire du monde) parce que du coup, j'ai testé toute seule ce que promettait cette vitrine, aperçue une nuit lors d'une longue balade échevelée avec G.
Chez Rêves de thés, le bubble tea s'appelle... Rêvzoo (!)Bon, j'avoue, je n'y croyais qu'à moitié (le nom de la chose est déjà assez douteux et les quatre parfums proposés laissaient imaginer le pire, comme l'a souligné E., l'une des amies éparpillées sur la carte) mais on ne sait jamais. Entre nature, chocolat, coco et tchaï (ahem), ma témérité a des limites et j'ai choisi le premier.
Alors oui, tout y est, le gobelet avec son opercule transparent que l'on perce avec la grosse paille mais en fait, ça n'a aucun charme et peu de goût. Le service est super solennel (pour ne pas dire pincé) et le thé est assez insipide. Pfff. L'ai même pas fini.
*Le lien défait est une super chanson de Jean-Louis Murat; elle fait partie de celles soigneusement choisie par Simon pour figurer en bonne place sur la cassette qu'il offre à Alice pour la séduire après leur rencontre chez Maud, au milieu de toasts de tarama à tartiner (c'est dans Le fait d'habiter Bagnolet, la pièce de Vincent Delerm). J'avoue avoir fait partie de cette catégorie de gens qui pratiquaient régulièrement cette technique de la cassette, un mélange qui comporterait certainement, si j'y étais confrontée en ce moment, une chanson de Françoise Hardy. Plus Fox in the snow de Belle and Sebastian. Et quelque chose du Velvet.
Libellés : cinéma, pâtes, Terrence Malick, Vincent Delerm