In pursuit of happiness (with you)
Il ne m'avait laissé aucun indice, il n'avait émis aucune consigne concernant un habit de circonstance. Il avait juste dit, je viendrai te chercher à midi pile à l'hôpital, il ne faudra pas être en retard!
Une pluie glaciale battait le pavé, le vent s'enroulait dans mes cheveux, je ne pouvais pas mettre la jolie robe au plastron plissé, il faisait trop froid. J'ai enfilé une veste en laine, celle avec le revers des manches rayé, sur une robe très simple et j'ai choisi les ballerines rouge vernis sur les collants noirs et épais. Je tenais à ce que personne ne se doute au travail que j'avais un rendez-vous que je pressentais ravissant, au sens où il allait m'emporter.
J'ai travaillé fiévreusement toute la matinée, ne laissant rien paraître de mon impatience et je me suis échappée à midi moins une, échevelée, sans même prendre le temps de mettre cette veste en laine ni d'ouvrir le parapluie pour le rejoindre dans la voiture près des grilles de l'hôpital. J'ai enfoui mon visage dans le col de sa chemise très anglaise.
La voiture avançait obstinément sous la pluie battante et j'éliminais les diverses destinations possibles en voyant s'éloigner les panneaux verts de direction. Je n'ai posé aucune question. Il n'y avait ni musique ni radio, juste nos voix presque surprises de partager un moment volé au travail respectif de chacun.
Bientôt, au bord d'un virage, sous des trombes d'eau, nous avons vu la mer, bondissante d'écume. Bientôt, au bord des lèvres, il y eut un sourire parce que j'avais compris que nous allions déjeuner au Coquillage (vous en souvenez-vous?)
Le champagne fut servi dans le petit salon par un garçon à grandes lunettes avenant et plein de bonnes manières. Bien installée sur le canapé tendu de velours or et grenat, j'ai bien aimé les petites crevettes grises, le maquereau mariné posé sur un galet, la sardine et le sarrasin. On entendait la pluie tranquillement sur les grandes fenêtres.
Dans la salle de déjeuner, il y a toujours cette population hétéroclite d'enfants chanceux qui guettent avec impatience le moment du dessert, de familles empesées, de vacanciers nonchalants et, à chaque fois, une dame ou un monsieur s'attablant seuls devant une assiette de homard, face à la mer.
De ce déjeuner, il me reste des couleurs: l'éclat des zestes de cumbava sur les belles huîtres, le rose profond de l'acidulée de groseilles du jardin qui entourait le pigeonneau très précisément cuit, le vert franc et frais des petits pois, le reflet argenté des sardines sur les couleurs sourdes, terrestres, de la salade de tomates.
Comme la première fois, je suis restée fascinée par le charme désuet du grand chariot des desserts dirigé presque timidement par le pâtissier au sourire discret. J'ai choisi un sablé breton au citron et aux fruits rouges, une tarte chocolat-caramel, une crème à la menthe fraîche avec un coulis de groseille et un abricot poché, un millefeuille à la vanille et une profiterole (j'aime surtout voir la pâtissier saisir le chou avec sa grande pince, en ôter le chapeau, former d'un geste souple la quenelle de glace à la vanille et la déposer en équilibre sur le chou, replacer le chapeau avec la pince et verser gracieusement la sauce au chocolate maintenue tiède sur un réchaud vintage).
La salle s'était vidée, mon sentiment de ravissement n'avait pas faibli. Quand une jeune femme est venue proposer des cafés, j'ai été aspirée par la gourmandise et, encouragée par un sourire de G. qui n'aime rien tant que les occasions où je laisse mon surmoi de côté, j'ai demandé dans un souffle si je pouvais avoir une autre profiterole. Cela a paru absolument naturel voire charmant à tout le monde, G. s'est laissé tenté par un pavé griottes-chocolat blanc et j'ai admiré cette profiterole solitaire, posée sur la grande assiette blanche, avec le chocolat velouté qui dévale du sommet du petit chou et s'étale lentement, dessinant une belle surface sombre et soyeuse.
Après ce déjeuner complètement décadent, nous avons marché longtemps dans le parc qui entoure le château Richeux. G. avait prévu dans des grands sacs les tennis et les cirés de rigueur. Nous avons déambulé dans le verger, longé l'eau, découvert des balançoires suspendues aux arbres immenses. Il ne pleuvait plus quand nous avons rejoint la pinède, il y avait un petit banc à l'abri du vent, avec vue sur le large et nous nous sommes endormis.
Plus tard, je n'ai cessé de le remercier pour cette journée particulière; avant je n'aimais pas trop les anniversaires.
BONUS!
La cerveau en ébullition après une journée de travail cependant interrompue par ce que G. et moi décrétons comme le meilleur carrot cake de Rennes (j'en reparlerai!), je ne connais pas meilleure source de consolation qu'une jolie librairie. Je clignais des yeux (épuisés) sur les étagères quand j'ai découvert le dernier opus de la délicieuse Isabelle Boinot (ce n'est pas une parole en l'air, j'ai pu le constater un soir à la Cocotte) qui a constitué ce soir une parfaite source de réconfort. Je ne vois pas très bien comment ses recettes à emporter entièrement dessinées pourraient vous laisser insensibles un soir d'été (elle vous donne le secret de ses madeleines ail-coriandre, de ses onigiri au saumon, de ses flans à l'amande et de ses shortbreads aux pépites, entre autres) mais si cela ne suffit pas, sachez qu'elle vous apprendra aussi à faire une boîte en papier carré si jamais vous vouliez offrir joliment vos shortbreads, justement. Et,pour les fans curieux, elle révèle même la liste de ses produits préférés.
Ne vous paraît-il pas désormais aussi indispensable qu'à moi?
Une pluie glaciale battait le pavé, le vent s'enroulait dans mes cheveux, je ne pouvais pas mettre la jolie robe au plastron plissé, il faisait trop froid. J'ai enfilé une veste en laine, celle avec le revers des manches rayé, sur une robe très simple et j'ai choisi les ballerines rouge vernis sur les collants noirs et épais. Je tenais à ce que personne ne se doute au travail que j'avais un rendez-vous que je pressentais ravissant, au sens où il allait m'emporter.
J'ai travaillé fiévreusement toute la matinée, ne laissant rien paraître de mon impatience et je me suis échappée à midi moins une, échevelée, sans même prendre le temps de mettre cette veste en laine ni d'ouvrir le parapluie pour le rejoindre dans la voiture près des grilles de l'hôpital. J'ai enfoui mon visage dans le col de sa chemise très anglaise.
La voiture avançait obstinément sous la pluie battante et j'éliminais les diverses destinations possibles en voyant s'éloigner les panneaux verts de direction. Je n'ai posé aucune question. Il n'y avait ni musique ni radio, juste nos voix presque surprises de partager un moment volé au travail respectif de chacun.
Bientôt, au bord d'un virage, sous des trombes d'eau, nous avons vu la mer, bondissante d'écume. Bientôt, au bord des lèvres, il y eut un sourire parce que j'avais compris que nous allions déjeuner au Coquillage (vous en souvenez-vous?)
Le champagne fut servi dans le petit salon par un garçon à grandes lunettes avenant et plein de bonnes manières. Bien installée sur le canapé tendu de velours or et grenat, j'ai bien aimé les petites crevettes grises, le maquereau mariné posé sur un galet, la sardine et le sarrasin. On entendait la pluie tranquillement sur les grandes fenêtres.
Dans la salle de déjeuner, il y a toujours cette population hétéroclite d'enfants chanceux qui guettent avec impatience le moment du dessert, de familles empesées, de vacanciers nonchalants et, à chaque fois, une dame ou un monsieur s'attablant seuls devant une assiette de homard, face à la mer.
De ce déjeuner, il me reste des couleurs: l'éclat des zestes de cumbava sur les belles huîtres, le rose profond de l'acidulée de groseilles du jardin qui entourait le pigeonneau très précisément cuit, le vert franc et frais des petits pois, le reflet argenté des sardines sur les couleurs sourdes, terrestres, de la salade de tomates.
Comme la première fois, je suis restée fascinée par le charme désuet du grand chariot des desserts dirigé presque timidement par le pâtissier au sourire discret. J'ai choisi un sablé breton au citron et aux fruits rouges, une tarte chocolat-caramel, une crème à la menthe fraîche avec un coulis de groseille et un abricot poché, un millefeuille à la vanille et une profiterole (j'aime surtout voir la pâtissier saisir le chou avec sa grande pince, en ôter le chapeau, former d'un geste souple la quenelle de glace à la vanille et la déposer en équilibre sur le chou, replacer le chapeau avec la pince et verser gracieusement la sauce au chocolate maintenue tiède sur un réchaud vintage).
La salle s'était vidée, mon sentiment de ravissement n'avait pas faibli. Quand une jeune femme est venue proposer des cafés, j'ai été aspirée par la gourmandise et, encouragée par un sourire de G. qui n'aime rien tant que les occasions où je laisse mon surmoi de côté, j'ai demandé dans un souffle si je pouvais avoir une autre profiterole. Cela a paru absolument naturel voire charmant à tout le monde, G. s'est laissé tenté par un pavé griottes-chocolat blanc et j'ai admiré cette profiterole solitaire, posée sur la grande assiette blanche, avec le chocolat velouté qui dévale du sommet du petit chou et s'étale lentement, dessinant une belle surface sombre et soyeuse.
Après ce déjeuner complètement décadent, nous avons marché longtemps dans le parc qui entoure le château Richeux. G. avait prévu dans des grands sacs les tennis et les cirés de rigueur. Nous avons déambulé dans le verger, longé l'eau, découvert des balançoires suspendues aux arbres immenses. Il ne pleuvait plus quand nous avons rejoint la pinède, il y avait un petit banc à l'abri du vent, avec vue sur le large et nous nous sommes endormis.
Plus tard, je n'ai cessé de le remercier pour cette journée particulière; avant je n'aimais pas trop les anniversaires.
BONUS!
La cerveau en ébullition après une journée de travail cependant interrompue par ce que G. et moi décrétons comme le meilleur carrot cake de Rennes (j'en reparlerai!), je ne connais pas meilleure source de consolation qu'une jolie librairie. Je clignais des yeux (épuisés) sur les étagères quand j'ai découvert le dernier opus de la délicieuse Isabelle Boinot (ce n'est pas une parole en l'air, j'ai pu le constater un soir à la Cocotte) qui a constitué ce soir une parfaite source de réconfort. Je ne vois pas très bien comment ses recettes à emporter entièrement dessinées pourraient vous laisser insensibles un soir d'été (elle vous donne le secret de ses madeleines ail-coriandre, de ses onigiri au saumon, de ses flans à l'amande et de ses shortbreads aux pépites, entre autres) mais si cela ne suffit pas, sachez qu'elle vous apprendra aussi à faire une boîte en papier carré si jamais vous vouliez offrir joliment vos shortbreads, justement. Et,pour les fans curieux, elle révèle même la liste de ses produits préférés.
Ne vous paraît-il pas désormais aussi indispensable qu'à moi?
Libellés : en balade, Isabelle Boinot, le Coquillage, livres
45 Comments:
Merci pour ce moment délicieux et gourmand que vous nous faites partager. Un très joyeux anniversaire (en retard de fait). Merci également pour le bonus, je vais aller voir chez mon libraire si d'aventure....
You are so lucky, Patoumi.
Je te lis avec toujours autant de plaisir, on a tellement besoin de poesie, alors merci beaucoup pour ces lignes tendres et moelleuses, riches en couleurs
BBC alias PSP alias gourmeline
PS : j'ai désormais une envie folle de profiterolles
Bon anniversaire Patoumi.
Le charme du Coquillage opère même sous la pluie. Cet endroit est hors du temps, majestueux et familier, simple et luxueux, classique et décalé par son exotisme, et la cuisine et l'accueil sont juste délicieux. G. a très bon goût.
Je rêve d'y retourner, mais cet été c'est NOMA qui est au programme.
Grosses bises et bon courage pour l'écriture.
Chère Patoumi, prends des vacances,
loin du réconfort et de la consolation,
prends des vacances
en décadence,
ça te va tellement, tellement mieux !
quelle belle journée douce et gourmande...
C'était délicieux à lire ..
Bon courage en écriture de thèse , mais je ne m'inquiète pas trop , vu la légèreté et l'aisance que tu as pour dérouler les mots ... Bel été à toi même avec les gouttes de pluie.
Joyeux anniversaire en retard.. J'ai adoré ce billet!
Je t'embrasse
Joyeux anniversaire Patoumi !
Tu vois, tu n'as pas attendu 1 mois pour publier. Et ce billet était tout aussi savoureux que d'habitude. J'aime beaucoup l'idée de la photo dans la photo.
Tu sais qu'il y a un film de valérie Mréjen, "En ville", qui sort cette semaine ?
joyeux anniversaire Patoumi !!!!
de quand date le billet ? ton signe est-il cancer ?
dis oui dis oui alors nous serions du meme signe :)
2 messages ce mois ci... c'est la fête !
j'aime tellement le coquillage, la salle peuplée comme tu le décris... une grande tablée réunissant enfants, petits enfants et les grands parents qui invitent, des couples, des amis... j'aime le service, ce qu'on y mange bien sûr et prendre le café dans le petit salon enfoncée dans un fauteuil club... pour l'anniversaire de LNA (14) un jeune serveur lui a apporté deux macarons avec bougies et quelques douceurs (ah ! la guimauve, et les caramels) et puis finir comme vous dans les jardins, découvrir des cabanes, regarder les moutons et les ânes, un pur délice...
des restaurants j'en connais pourtant.. mais le petit plus... c'est ce petit nuage... l'impression d'être dans une maison de famille... le côté feutré mais pas pompeux, prétentieux ou décadent... une certaine gentillesse...
Il me semble qu'ils ont changé de fournisseur de beurre... j'ai rêvé ou c'est vrai ?
j'ai vu que le V. Mréjen sort à l'arvor... on se verra peut-être - rennette
Un bon anniversaire à toi!(Et apparemment ce fut le cas)
Voilà une journée d'anniversaire parfaitement parfaite et ta façon de la raconter c'est si poétique et romantique.
Oui tu peux demander aux maisons d'éditions de t'envoyer des livres gratuits, vu que je viens de commander celui d'Isabelle Boinot, je suis une horrible acheteuse compulsive de livres qui se laisse avoir par la moindre critique positive écrite ou entendu, d'une personne dont j'estime l'opinion. Je témoingnerai pour toi auprès de n'importe quelle maison d'édition (cependant j'avais acheté Paris est une fête il y a quelques temps).
J'avais oublié ton penchant pour les brioches industrielles, du coup je suis totalement décompléxée.
Pour le piano j'ai posé mes questions comme un inspecteur de police, mais c'est parce que moi même je joue depuis l'enfance, je trouve ça admirable ceux qui arrivent à apprendre par eux même, je crois que j'en aurais été incapable.
Tu me donnes envie avec des surprises comme celle-là, plutôt que celles que m'a réservées ce sale mois de juillet.
Savoures tous ces moments de bonheur et de quiétude conjugale, on ne s'attend jamais à ce que le tonnerre puisse gronder.
Même triste et ma confiance altérée en pas mal de choses, je me force à croire qu'un jour aussi j'aurais de si jolies surprises. Au pire je les aurais imaginé grâe à ta plume. merci
atlante
Sanphi: alors, le libraire?
Gracianne: c'est vrai que là... J'en garde un souvenir absolument youpi. J'aimerais que la vie soit comme ça TOUT LE TEMPS!
BBC: ah, je ne savais pas pour le nouveau blog! C'est difficile de trouver de bonnes profiteroles au restaurant je trouve...
Florence: le NOMA! Vous me raconterez?
Gwendoline: tu veux dire que le livre d'Isabelle Boinot ne te tente pas ou que c'est plus chouette quand je raconte des choses légères que quand je me plains ^^?
(Remarque que je me plains bien moins qu'au début du blog!)
Croukougnouche: si l'écriture de la thèse pouvait être comme celle des billets! (soupir)
Hélène: merci! Pour tout!
Chris: (je sors de la séance du film de Valérie Mréjen!)
C'est un mail de Loukoum°°° qui m'a donné envie d'écrire ce billet...
Ananim: et oui, c'est mon signe :)!
Rennette: comme tu en parles bien! Je n'ai rien remarqué pour le beurre par contre...
Je t'ai cherché à l'Arvor tout à l'heure mais tu as bien fait de ne pas venir à cette séance, il y a eu de gros problèmes de projection...
Marjane: je vais reprendre les cours de piano bientôt, ils m'avaient quand même rudement fait progresser! Mais pour jouer les chansons de Vincent Delerm, on n'a pas forcément besoin de prof ^^
Je précise que je n'aime pas les brioches industrielles, juste les traîtres petits pains au lait!
Atlante: n'hésite pas à m'écrire un mail si tu as envie de me parler de ce sale mois de juillet. Plein plein de pensées pour toi!
Ce soir, après avoir longuement "feuilleté" les sites d'annonces immobilières (oui, parce que nous revenons à Rennes et quittons Paris gris et bruyant) ; tes mots viennent délicatement ponctuer et "enrober" la recherche. Confirmant mon plaisir de revenir à Rennes.
L'écriture et la réflexion autour du mémoire sont très difficiles en ce moment,
Je pense bien à toi.
Le billet donne envie d'aller chez Roellinger mais aussi de vivre en Bretagne: de pouvoir prendre la voiture au sortir du boulot pour aller voir la mer... quel luxe... quelle chance!
(un nouveau carrot cake du tonnerre à Rennes? Il va falloir que je revienne!)
j'ai oublié : comme Loukoum je suis intriguée par ce nouveau carrot cake ? rennette
Alors ce film de Mréjen ??? A moins que tu nous en parles prochainement ? J'hésite un peu à y aller...en tout cas, c'est fou ce que les amours adolescentes inspirent en ce moment.
Quelle bonne surprise de trouver ce billet (je ne m'y attendais pas du tout, si vite!). A te lire je sens que ma (notre) bibliothèque va s'enrichir de quelques opus culinaires (ça sera plus appétissant que la bible du "codouche" de E.)Ces recettes à emporter me semblent tout à fait indispensables, comme les cirés pour la promenade dans le parc mouillé.
j'aime beaucoup le récit de ta belle soirée gourmande d'anniversaire patoumi : j'en profite pour te le souhaiter un peu en retard. bises. manuela
Quelle surprise de trouver un billet si vite après le précédent tant attendu!Et puis ce titre!C'est bien Divine Comedy?c'est la chanson qui m'accompagne ces dernières semaines où mon humeur est à l'image du temps, un peu sombre;Je me dis que les mots que l'on écoute ont une influence; Alors....in pursuit of happiness!
Merci pour ce doux moment,j'espère un jour pouvoir goûter la cuisine d'Olivier Roellinger;j'en rêve depuis longtemps!
Sinon,tu sais que je retourne souvent chez l'Alibi piocher des recettes?J'ai beaucoup de plaisir à relire les billets qui les accompagnent.
Je te souhaite un Joyeux Anniversaire et plein de pensées pour la rédaction de la thèse.
J'ai pas du tout bien travaillé aujourd'hui :-(
Léna: je n'ose penser que, peut-être, nous pourrons nous croiser à Rennes... (vous n'hésiterez pas, n'est-ce pas?)
Loukoum°°°: je peux faire agent immobilier à Rennes pour vous si besoin ^^!
Rennette: c'est dans un endroit équidistant de chez toi et de chez moi!
Chris: j'ai bien aimé: le plateau de fromages, l'appareil photo, la scène des ormeaux! J'ai trouvé le film inégal mais très touchant. J'attend maintenant le Christophe Honoré avec impatience!
Cléo: j'aime beaucoup mon ciré blanc! (un vrai, avec le petit bonhomme marin sur la manche)
Manuela: merci!
Mab: je sens que le prochain billet n'est pas pour sitôt du coup!
C'est une chanson de Divine Comedy, oui! Je crois que j'ai épuisé les paroles de Delerm que j'aimais bien :)
Tu sais que j'ai déjà pensé à supprimer l'alibi? Je ne pensais pas que les recettes pouvaient encore intéresser quelqu'un. Merci!
Bon anniversaire Patoumi !
La photo (de toi?) me rappelle une image de Keren Ann vue je ne sais plus où .
Vous avez fêté ce jour d'une belle façon .
Le livre me semble en effet très tentant !
Même si je n'ai pas prévu de venir à Rennes, savoir où est le meilleur carrot cake m'intéresse car c'est mon gâteau préféré . A Paris, il est (selon moi) chez Nanashi.
Bon mois d'août !
D'abord un très bon anniversaire Patoumi. Et également un cri du coeur "oh non alors, ne pas supprimer l'Alibi !"
J'y vais régulièrement à la manière de retrouvailles avec un ouvrage favori, relire des billets ou piocher des liens de recettes que je range dans un dossier spécial "recettes Patoumi à tester".
Si tu le supprimais, je constaterais dépitée la disparition d'un de mes livres préférés !
Mais si l'envie te gagnait réellement, n'oublie pas de nous prévenir un peu avant afin de conserver certains billets.
Bonne journée ensoleillée
Et bravo pour le grand saut non accompli la 1ere fois : avoir recommandé une 2eme profiterole !
d'accord avec mabel sur l'alibi : j'y vais très souvent pour des recettes et des textes que j'aime bien.
Désormais, nous trouverons forcément le temps et le moment !
Et, à propos d'agent immobilier, sait-on jamais si vous entendez parler d'un nid douillet pour deux, plutôt bien placé...
Très prolifique journée.
(je vis des choses horribles à l'hôpital. Je suis de garde ce soir. Ca fait presque deux jours que je n'ai rien écrit pour la thèse. Bouh!)
V.: mais oui, c'est moi sur la photo§
Toutes ces histoires de carrot cake m'ont donné envie d'en faire un hier soir. Très très bon!
Mabel: merci! J'ai du mal à avoir du recul sur l'alibi!
La deuxième profiretole était encore meilleure que la première.
Avis: je comprend smieux pourquoi l'alibi a autant voire plus de visites que les poppies!
Léna: tu me dis en mail tes critères pour un nid douillet? Je peux demander autour de moi...
J'ai comme beaucoup une envie folle de profiteroles... Alors même que ce dessert n'est de loin pas un de mes préférés (trop souvent râté!) je fantasme actuellement sur le chocolat entre le liquide et l'onctueux, avec cette douce pellicule un peu figée et refroidie, une pâte aérée et craquante, tendre aussi... Bref.
Tu as bien de la chance d'avoir quelqu'un qui sait aussi bien te faire plaisir et qui semble y prendre plaisir!
quelle belle journée! persévérance...
Oh joyeux anniversaire Patoumi (en retard donc, il me semble)!!! Tu es du 27 juillet? Je suis devenue maman pour la première fois il y a 4 ans à cette date là qui est devenue chère à mon cœur depuis ;-)
Quelle belle surprise que ce repas, tu me donnes envie d'y aller...
D'accord avec les autres, do not touch à l'Alibi!!!
Bon anniversaire patoumi
Ce billet me met l'eau à la bouche surtout,
je me demande bien où se trouve le meilleur
carrot cake de la ville.
Je repars en quête, ton blog est un vrai jeu de piste...
À bientôt
J'ai fait l'acquisition de ce très joli petit livre et je partage ton enthousiasme ! Merci pour cette découverte !
Chrystel: je ne suis pas du 27 mais presque! Je découvre cette année plein de gens nés en juillet alors que j'avais l'impression d'être la seule à avoir mon anniversaire inaperçu pendant les grandes vacances!
Elsa: bon, je passe à la boutique dès ton retour!
Sovanna: ah, chouette! Merci pour ce retour! Sumimasen et Prego, les deux autres livres d'Isabelle Boinot sur le même format sont supers aussi!
J'ai failli craquer aussi pour Sumimasen mais je me suis retenue quand j'ai vu qu'on pouvait le consulter en ligne (http://sumimasendoozo.blogspot.com/). C'est sûr que l'expérience papier n'est pas comparable...mais ma frénésie d'achat de bouquins est pathologique en ce moment, alors c'est une petite victoire en quelques sortes !
Sovanna: moi aussi j'achète plein de livres et je déculpabilise en me disant qu'après tout, je ne pars pas en vacances ^^
Chère Patoumi, si je devais lire Guibert sur la photographie, ce serait plutôt "L'image fantôme" ou "La photographie, inéluctablement"? Ou alors les deux, impérativement?...Merci!
Caroline: j'ai beau réfléchir... les deux sont indispensables :)
Supprimer l'alibi? Mais ça va pas la tête?
Loukoum°°°: bah il y a des billets qui me font sursauter de honte!!! (oui, je m'exclame trois fois!)
Ah mais moi aussi sur Beau à la louche mais je me dis que c'est tant mieux (ça veut dire que j'ai mûri au moins un peu)
Joyeux Anniversaire Patoumi ! Je me réveille un peu tard, mais c'est l'été... et tout marche au ralenti. C'est bien connu, non ? :-)
Enfin, ton Bonus tombe à pic. Grâce à toi, le cadeau d'anniversaire de ma petite soeur est tout trouvé. Je vais commander le livre directement auprès d'Isabelle Boinot.
C'est drôle car juste après avoir lu ton billet, ce matin, j'ai écouté "On va déguster" sur France Inter et c'était une rediffusion du 14 avril 2010 consacrée à Olivier Roellinger. Du coup, j'ai entendu parler du Coquillage à deux reprises aujourd'hui ;-)
Si tu n'a pas déjà entendue cette émission et que tu veux la ré-écouter, tu peux le faire ici : http://www.franceinter.fr/emission-on-va-deguster-les-epices-avec-olivier-roellinger
A cet endroit, tu y trouveras aussi une recette avec les fameuses petites crevettes grises !
Loukoum°°°: c'est drôle parce que moi j'aime bien relire tes très vieux billets, je les trouve très vivants!
Julia: merci, pour tout! Pour me lire, pour l'anniversaire, pour l'émission, merci!
J'espère que le livre plaira à ta soeur!
Bon anniversaire Patoumi! Et merci pour le cadeau que je viens de me commander, je m'étais promis de ralentir avec les livres, c'est raté, encore une fois.
J'ai adoré le livre d'Isabelle Boinot , A.D.O.R.É !
Et je veux bien que tu nous dises où est la meilleur carrot cake de Rennes !!! En tant que rennaise, ça m'intéresse...
La Rimule: j'ai prévu de faire un billet là-dessus, bientôt...
Sinon, suis contente que vous ayez aimé les recettes à emporter d'Isabelle Boinot aussi!
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