mardi 19 avril 2011

La pluie à contre-jour, le temps des retours -your life is New York City, you're just this person

Avant de traverser l'Océan Atlantique, il y eut un autre voyage.
Rue Notre-Dame de Lorette, une vitrine minuscule qui passerait presque inaperçue, des canettes de soda empilées comme une anticipation nord-américaine, quelques tables dans une micro-salle aux couleurs acidulées. Ainsi, la veille du départ, nous avons dîné à
Q-Tea. Ce que j'ai bien aimé, c'est le passe-plat découpé dans la porte de la cuisine et l'aperçu furtif qu'il offre des fourneaux et de l'agitation du chef devant les poêlons brûlants.


A Q-Tea, le tofu à la sichuanaise ne plaisante pas avec le piment et on reprocherait presque à la petite marmite de poulet aux trois sauces d'être trop petite tant sa saveur est addictive. Le bubble tea est servi dans des verres géants mais il n'est pas aussi bon qu'à Zenzoo ou peut-être
chez vous. Vers 23 heures, un couple d'Anglais qui sortent d'un spectacle déboule en quête d'un plat chaud et rapidement préparé, le chef conseille le riz aux champignons et ils se retrouvent bientôt devant deux grands bols parfumés et fumants. C'est la vie à Q-Tea! Certaines savent aussi y fêter dignement les anniversaires...
Dans l'avion, je n'arrête pas de me demander qui est cette fille qui me sourit avec complicité au bout de la rangée. Elle porte un sweat shirt gris et des tennis vertes. J'apprends finalement que c'est la Grande Ecole dans laquelle elle étudie qui l'envoie passer un semestre à Columbia. Elle commencera avec circonspection les pâtes au fromage et aux épinards du premier plateau repas mais le terminera, alors que le petit sandwich au cheddar et au chutney de poire servi plus tard sera rapidement abandonné dans des éclats de rire partagés.
Une semaine new yorkaise - morceaux choisis

1. Au Blue Porch, le Bed and Breakfast de Brooklyn qui nous a accueillis, tous les matins, il y avait un fromage différent au petit-déjeuner. Certains jours, Trudy avait préparé des scones citron-cranberries servis tièdes ou des petits biscuits au cheddar et aux herbes fraîches. Les salades de fruits étaient quand à elles absolument luxuriantes (des quartiers de pamplemousse entièrement épluchés, quelle joie!). J'ai eu le droit de feuilleter les livres de cuisine de l'étagère du haut.
Par deux fois, nous avons dîné pas très loin de là, sur Courtelyou Road.
Le soir de notre arrivée tardive, à Purple Yam, où j'ai dévoré un incroyable sandwich aux boulettes coréennes (le pain maison, blanc, dense, moelleux, renfermait des boulettes archi goûteuse, une sauce sombre inédite et des légumes frais croquants).
Un jour de fatigue où nous étions rentrés plus tôt, frigorifiés, à
The farm on Adderley, où les orecchiette à l'agneau et au potimarron étaient vraiment à se pâmer, dans la cuisson, la texture, le parfum.

2. Au Moma, un gentil jeune homme à l'accent bien élevé nous offre deux tickets. J'adore l'architecture du lieu, les volumes et les lignes. Je suis fascinée par une vidéo intitulée
Semiotics of the kitchen (une performance de Martha Rosler tournée en 1975) et un autoportrait au miroir. En attendant G. parti chercher un café, un étudiant en design japonais me demande si j'étudie les arts plastiques. Il s'étonne que non, il s'étonne aussi que je vive en France.
Le restaurant du cinquième étage avait eu la bonne idée de mettre de grandes branches de cerisier en fleurs dans d'immenses vases transparents, la bonne idée aussi de servir du poulet avec des poires rôties, du chèvre frais, quelques noix de pécan caramélisées et une salade de roquette.

3. Il a hélé un taxi pendant que je remontais le col de mon manteau et faisais trois tours d'écharpe. Le chauffeur parlait un peu français et écoutait Chopin. Nous avons changé de destination en chemin. Le visage collé à la vitre, je regardais, au-delà des petites rivières dessinées par la pluie, les branches encore nues des arbres de Central Park, leur forme tortueuse et fragile, les promesses d'un printemps qui se faisait attendre. J'ai vraiment ressenti à ce moment la joie furtive du présent. Le chauffeur fut presque attendri de nous laisser devant
Shake Schack!
Dans la file d'attente où personne ne semblait lasser d'attendre, je me dis que leurs petits dessins de burger ou de milk-shake seront du plus bel effet dans mon journal de voyage*. Evidemment, j'ai absolument adoré le fait qu'on vous donne un petit boîtier qui vibre quand votre commande est prête et vous attend sur le comptoir. Un moment ludique et délicieux.

4. (Parenthèse capillaire)
C'est en cherchant un endroit accueillant pour boire un verre que j'ai croisé par hasard le salon
Musa. Mon regard a tout de suite été happé par le spectacle absolument gracieux et complètement inattendu de deux coiffeurs japonais s'agitant autour de la chevelure lisse et sombre de leurs clients. Inattendus aussi les vieilles machines à écrire à côté des grands miroirs, le joli carrelage.
Il se trouve que nous étions depuis trois jours à New York et que par un mystérieux phénomène physiologique, mes cheveux étaient emmêlés comme jamais, plein de noeuds de taille différente impossible à défaire sans pleurer de douleur. J'y avais renoncé et consentais donc à arborer une sorte de touffe capillaire indescriptible. Quand j'ai vu le soin et l'application doux et précis dont les coiffeurs de ce salon faisaient preuve, j'ai tout de suite eu envie de leur confier mes noeuds.
Comme mon indécision chronique voyage avec moi, je n'ai pas vraiment osé entrer demander un rendez-vous tout de suite, me contentant de sautiller sur place en jetant des coups d'oeil admiratifs à l'intérieur et dressant avec G. les avantages et les inconvénients d'une telle décision (il m'a toujours semblé que mes cheveux étaient une cause de dépression chez les nombreux coiffeurs qui s'y sont affrontés. Ils déplorent à chaque fois assez ouvertement que ma tignasse est désespérément lisse et fine et fragile et sans volume et encadre un visage sans charme. Je déteste aller chez le coiffeur et le moment où ils vous tendent un miroir à la fin de la séance en vous demandant "ça vous va?" me désespère) or mon regard a croisé celui du coiffeur qui était le plus proche de la vitrine, un monsieur qui s'appelle Bushi Yoshimura. Comme il m'a souri, comme ça, un rendez-vous fut ainsi décidé le lendemain à 14h avec Yasuko, une jeune femme menue, à la fois vaporeuse et décidée. J'ai tout de suite eu confiance quand elle a dit "Oh là là, vos cheveux sont tout emmêlés...! Mais je suis sûre que vous aimez bien quand ils sont un peu en désordre, non?" C'était exactement ça.
Elle croyait que j'habitait le quartier et c'est seulement après avoir échangé sur nos vies respectives (son départ du Japon, son choix de vivre à New York, mon goût pour la ville, pour ce qu'on peut y manger aussi) qu'elle a dit qu'elle verrait bien une petite frange, pour changer un peu, sans en avoir l'air. Je n'ai pas du tout ressenti cette tension liée à l'appréhension et au fait d'être au centre du miroir tellement caractéristiques de chacun de mes passages chez le coiffeur jusque là, elle était douce et très légère dans chacun de ses gestes, de ses mouvements. Elle était toute enthousiaste aussi, sans ces plaintes que je peux entendre si souvent sur la texture de mes cheveux. Elle était super contente du résultat et moi aussi. Elle a dit "J'espère que votre ami va aimer, mais je pense que oui." J'étais ravie.

5. Dans le quartier de Williamsburgh, à Brooklyn, lors d'une balade absolument ensoleillée, nous avons croisé un disquaire exhaustif, des gros bols en faïence avec des losange colorés que je ne fais que regretter, des robes vintage, une épicerie japonaise, une boutique de design scandinave, un monsieur qui promenait son chien et s'amusait qu'on prenne précisément sa maison en photo et puis un endroit charmant qui s'appelle
Bakeri. Derrière le présentoir à gâteaux, des filles en pull jacquard, les cheveux dans un turban coloré, servent des rosemary cookies, des lemon bars, du salted caramel brownie, des cinnamon rolls; dans le coin cuisine, à côté d'un ventilateur ancien et d'une petite collection de livres de cuisine, une autre fille prépare des petits sandwiches au fromage grillé ou arrange sur des planches en bois la baguette maison, fendue en tartines, le beurre et la confiture, maison eux aussi. Le Skolebrod (une brioche toute douce avec un coeur de crème pâtissière légère et vanillée puis recouverte de noix de coco râpée) est tendre et parfumé, le peanut butter chocolate chip cookie est étonnamment délicat et le cappuccino se révèle attentionné. Un endroit précieux surtout si vous tournez deux fois à gauche en sortant.


6. J'aurais bien aimé savoir quel film était en train d'être tourné dans l'une des belles maisons de Brooklyn Heights.

7. Jour gris de pluie à Manhattan. Les bottes en caoutchouc colorées sont de sortie, les buildings dégoulinent. Evidemment, on dirait que tous les touristes ont décidé d'aller au Musée Guggenheim. Je respire un bon coup pour faire abstraction de ceux qui parlent fort, ceux qui prennent des photos qui ne rendront rien, ceux qui sont rivés à leur audioguide, ceux qui pontifient des heures à voix très haute, et je me laisse aspirer par le spirale blanche des galeries du musée. Et ce jour-là, je suis étourdie par un plateau de pêches peint par Cézanne. Imprévisible.

8. A Jadis, juste à côté du New Museum of Art (chouette librairie mais l'artiste du jour était assez indigeste), alors que la serveuse apportait nos verres de Prosecco, les invités d'une jeune fille qui fêtait son anniversaire firent leur entrée. Confortablement installés dans un grand canapé rien que pour nous, ce fut comme un petit spectacle: les embrassades enthousiastes, les petits cris de joie, les plateaux de petits fours qui arrivent, la façon précautionneuse dont les filles en robe précieuse s'en saisissent pour les immerger dans quelques sauces mystérieuses, les gens un peu perdus qui n'avaient l'air de ne connaître personne (là je me suis reconnue).

9. Avant de découvrir avec joie la librairie Mc Nally & Jackson, pendant que G. essayait un manteau à capuche que trois autres garçons ont alors également convoité, j'observais l'élégance discrète d'une New Yorkaise de mon âge. Cheveux souples et grandes lunettes années 70, robe en laine rose thé, elle essayait des mocassins compensés que personne d'autre n'aurait pu aussi bien porter qu'elle.

10. A 23 heures, au
Momofuku Milk Bar, la jeune fille qui me précède au comptoir fait un stock de truffes au chocolat. Elle se tourne vers moi et dans un grand sourire: "Et vous, lesquelles aimez-vous?" Je suis un peu embarrassée, je réponds que je ne les ai pas encore goûtées. Elle me dit "Vous ne pourrez que les aimer! Vous n'habitez pas le quartier?" Je ne pouvais pas encore savoir que le dessert qui me renverse chez Momofuku, celui dont j'ai encore très précisément en bouche la douceur et la subtilité, c'est le cereal milk soft serve. Il s'agit d'un petit pot de glace italienne immaculée dont chaque bouchée vous rappelle le goût d'un bol de corn flakes et donc tout ce qui va avec, un pull trop grand bien chaud, des chaussettes en grosse maille très douce, un canapé confortable, une chanson que vous aimez qui passe par hasard à la radio, la perspective d'une belle journée.
J'avoue que les nourritures servies chez
Momofuku sont assez séduisantes: pork buns bien chauds pour ouvrir l'appétit au Momofuku Noodle Bar (ce sont des petits sandwiches de pain chinois à la vapeur remplis de tendres et juteux morceaux de poitrine de porc laqué accompagnés de sauce hoisin et de rondelles de concombre mariné. Cela constitue pour moi un petit en-cas parfait après une séance de cinéma ou pour un dernier verre après une chouette soirée) ou poulpe snacké reposant sur une mystérieuse sauce extra-verte et recouvert de bacon atomisé au Momofuku Mà Pêche sont absolument exquis.


11. Au Schiller's, aux côtés d'universitaires barbus qui boivent un verre en grignotant du pain trempé dans de l'huile d'olive, je sirote un délicieux cocktail rose pâle qui s'appelle Casablanca (vodka vanille + coco + citron vert + grenadine).

12. Exposition temporaire Edward Hopper au Whitney Museum. J'apaise mon impatience en goûtant le burger du très chic café du musée aux alentours de 16 heures. Le pain était délicieux, avec un petit goût d'épices, des tomates confites et un chutney d'oignons s'affalent à l'intérieur, un ensemble très goûteux. L'exposition m'a serré le coeur, les personnages sont toujours si seuls dans l'encadrement des immeubles anonymes. G. pense que la grande femme blonde qui fume près de son lit sourit. Tant mieux.

13. Central Park était désert, à cause de la pluie. Il y avait quand même quelques écureuils esseulés et des oiseaux tranquilles. Traversée forcément romantique pour arriver au MET, que je ne pensais pas si grandiose.

14.Sur Elizabeth street, il a choisi une cravate à un vendeur qui lui ressemblait un peu et qui a eu plaisir à évoquer des vacances à Montpellier. Il adorait Brooklyn où habitaient ses parents et connaissait très bien les gens qui travaillent à The Farm. Il vendait des tablettes de chocolat
Mast Brothers et a griffonné sur un petit papier l'adresse d'un bar où il aimait bien boire un verre, pas très loin (Maxfish ça s'appelle).


Sur Elizabeth street aussi, j'ai acheté des chaussettes rayées (il y avait bleu marine/gris, moutarde/chocolat au lait ou bleu marine/rose) à une vendeuse qui voulait absolument
le tote bag de La Cocotte.

15. East Village, c'est vraiment un chouette quartier.

16. Près d'Union Square, un Cambodgien a ouvert une échoppe à sandwiches qui s'appelle
Num Pang ("pain" en cambodgien et num pang pâté veut dire sandwich au pâté, un classique de ma mère avec force sauce hoisin, sauce piment, salade, carottes rapées et rondelles de concombre les midis où elle n'avait pas le temps). Il est très dommage que le lieu ne soit pas vraiment confortable (quelques places sur des chaises de bar à l'étage) parce que les sandwiches sont délicieux (enfin, celui au porc aux cinq épices que j'ai goûté). Je suis surtout fascinée par le fait qu'un Cambodgien en soit à l'origine! Allez-y peut-être un mercredi pour profiter du marché d'Union Square où s'empilent les chaussons aux pommes fermiers, les pains au levain, les espèces rares de betteraves. Le miel des jardins communautaires new yorkais, vendu dans des petits ours en plastique souple, est absolument délicieux.

17. Le Noguchi Museum est au milieu de nulle part mais le magnolia blanc du jardin, les courbes lisses du marbre des sculptures de Noguchi, la grande salle claire à l'étage où l'on peut feuilleter des livres de design bien installé sur un canapé qu'il avait dessiné, valent largement le détour.

18. Dernières heures à new yorkaises après une semaine en Lousiane**, G. est au volant d'une voiture bleue, je suis émerveillée par les lumières de la ville. Les fenêtres de Manhattan vues depuis Brooklyn m'émeuvent comme autant de vies que je ne vivrai jamais.
Les valises abandonnées dans la chambre d'hôtel, nous nous dirigeons d'un pas pressé, affamé et excité, vers PJ Clarke's. On ne devine pas du tout quand on y entre, qu'après le videur qui surveille, le comptoir saturé et le juke box fréquenté, on puisse découvrir une salle toute calme, avec du bois partout et des nappes à carreaux rouges. On ne s'attend pas non plus à ce que le burger, servi jusqu'à deux-trois heures du matin soit absolument savoureux, frais, vivace. Incroyable. Soirée délicieuse à discuter et à se laisser envahir par l'émotion d'un retour new yorkais.
Le lendemain, sur le chemin du PS1, l'annexe du Moma, il y eut un petit-déjeuner mémorable dans un café de poche, Sweet Leaf. On peut y boire du thé (du vrai! Bonheur infini de siroter un Pu Ehr correctement infusé après quinze jours de Lipton Yellow approximatifs), le plus difficile reste de choisir la substance solide qui va l'accompagner. Ce furent une large part de cake à la banane recouvert d'éclats de chocolat et de noisettes et un petit gâteau à la cannelle, tout tendre, très doux, que G. a adoré. Service adorable.
Après le PS1 (librairie formidable), tournez à gauche puis encore à gauche, traversez. Passez devant une grande société de taxis jaunes, un pub, une épicerie, un cabinet de voyance et n'hésitez pas à aller déjeuner à
Sage General Store. A la fois rustiques et délicats, les plats sont préparés à partir de matières premières locales et cuites dans un grand four à bois pour ceux qui s'y prêtent. La pizza (de taille raisonnable avec deux oeufs sur le dessus, une sorte de petit fantasme pour moi!) me laisse un souvenir ému, tout comme la tarte au chocolat (toute légère et fraîche en bouche, on ne s'y attend pas du tout). Le BLT est indécemment dodu et le mac and cheese des voisins de gauche paraissait parfait. A droite, un couple se réveille avec un café et des tacos... C'était déjà la fin du voyage.


*J'ai pris le temps chaque jour de noter et dessiner aux feutres les diverses occupations de la journée, le contenu des assiettes notamment, forcément. Et puis j'ai gardé tous les tickets de musée, les cartes de restaurants, certains emballages de biscuits, des étiquettes... Collages à la colle blanche.

**Ceci fera l'objet d'un autre billet, afin de prévenir l'indigestion.

Q-Tea 19 rue Notre-Dame de Lorette
Purple Yam 1314 Courtelyou road
The farm on Adderley 1108 Courtelyou road
Shake Schack 366 Colombus avenue ou encore dans Madison Square Park
Salon Musa 156 Sullivan street
Bakeri 150 Wythe avenue
Jadis 42 Rivington street
Mac Nally & Jackson 52 Prince street
Momofuku Milk Bar 207 2nd avenue
Momofuku Noodle Bar 171 1st street
Momofuku Mà Pêche 15 W 56th street
Schiller's 131 Rivington street
Num Pang 21 E 12th street
PJ Clarke's 915 3rd avenue
Sweet Leaf 10-93 Jackson avenue
Sage General Store 24-20 Jackson avenue

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55 Comments:

Blogger patoumi said...

Merci pour votre patience et désolée pour la longueur indécente de ce billet! (et encore, je n'ai pas parlé de Zabar's, du café du jardin botanique de Brooklyn, du musée de la photo...)

19 avril 2011 à 19:14  
Blogger croukougnouche said...

voyage sans fatigue à travers tes yeux.. merci!

19 avril 2011 à 19:23  
Blogger gwendoline said...

... enfin et pour la première fois depuis octobre, un chapitre capillaire...
Typique des coquelicots de rester un peu froissés, même après un bon shampooing !
Bon retour sur terre, Patoumi !

19 avril 2011 à 19:30  
Blogger L'oeuf qui chante said...

Moi, j'aime quand tes billets sont indécemment longs. Voir N-Y à travers tes yeux, c'est un peu le redécouvrir (surtout qu'après y être allé il y a 5 ans, j'ai l'impression qu'il m'en reste si peu...). Quand tu décris tes bonnes adresses, je me demande toujours si tu les connaissais déjà par avance ou si tu les a découvertes comme ça, par hasard. Si c'est le cas, tes pas te guident drôlement bien !
PS : Du chocolat Mast Brothers, miam miam...

19 avril 2011 à 19:44  
Blogger Cléo said...

Merci pour ce billet, très long, mais que j'ai lu avec attention jusqu'au bout, avec l'intention d'y revenir pour saisir tous les petits détails. J'ai adoré le Union Square market aussi, où j'ai acheté du chutney à la rhubarbe à une fermière qui voulait rentrer dans nos valises à Paris!

19 avril 2011 à 20:29  
Anonymous Hélène said...

Moi aussi j'adore les billets très longs! Je me le garde au chaud pour plus tard, j'aime bien aussi l'attente =)
Contente que tu sois rentrée, et guérie!
Bises, Ln

19 avril 2011 à 20:34  
Anonymous Anonyme said...

J'arrête de te lire, j'ai mal (à cause d'une cheville foulée) et parce que je suis pliée d'envie d'y retourner..... j'arrête à la séance coiffeur et je reprends tranquillement demain...
williamsburg, dernier quartier de ma fille après les Hamptons, quartier en dépousssièrage à ce moment là devenu modeux depuis... et que je connais mal ..
je te lis demain Patoumi et si ca peut te rassurer les coiffeurs en france ne connaissent rien non plus au cheveux frisés et la glace pour te montrer l'arrière de la coiffure est une horrible torture !!!! d'ailleurs en rentrant, je passe sous la douche et je prends les ciseaux pour "fignoler et surtout détruire"...rennette

19 avril 2011 à 21:38  
Anonymous Séverine said...

Moi aussi, je me le garde pour demain matin avec un bon thé bien chaud et quelques digestives, après être rentré une première fois du boulot, histoire de voyager et de me mettre du baume au cœur pour le reste de la journée. Je me ravis de la longueur ''indécente'' du post, je salive de lire vos aventures new-yorkaises.

19 avril 2011 à 22:03  
Blogger avis said...

tu me donne très envie d'y retourner un jour :)
merci patoumi
bises
manuela
ps : pour les coiffeurs a paris, j'ai trouvé le truc : je vais me faire couper les cheveux dans les salons de beauté du quartier indien.La, on te coupe les cheveux simplement et pas de commentaires désobligeants ni de glace pour les cheveux.

19 avril 2011 à 22:05  
Blogger L'affreuse said...

Je n'y ai jamais posé les pieds et vu que c'est prévu...

ceci dit en fait même quand je note les adresses viennoises ou parisiennes on n'y va pas...

mais on s'en fiche un peu c'est pas non plus patoumistore!

19 avril 2011 à 22:16  
Anonymous patoumi said...

Croukougnouche: sans fatigue... tant mieux parce que je trouve le billet assez laborieux!

Gwendoline: je me demande si ce truc avec les cheveux a un rapport avec ce rêve récurrent où je perds mes dents...

L'oeuf qui chante: pour les adresses c'est un peu des deux! Mais bon, NY est tellement foisonnant qu'on peut largement se passer de guide, et ce que j'aime bien aussi, c'est demander conseil aux gens croisés quand ils ont l'air inspirants. J'aime bien demander à un libraire "Et donc là si vous deviez déjeuner dans le quartier ce serait où?" Ca a toujours bien marché!

Cléo: j'ai été impressionnée par la qualité des légumes présents au marché et aussi les superbes pains...

Hélène: mais oui ça va un peu mieux! J'avais peur de n'avoir pas le droit de croquer dans un oeuf de Pâques... J'espère que le billet te plaira!

Rennette: oh non, pauvre cheville! J'espère que tu te soignes bien hein! Cette fois c'est à moi de proposer si tu as besoin de quelque chose...
Moi aussi j'ai l'habitude de me précipiter sous la douche quand je sors du coiffeur. Je n'en ai trouvé AUCUN convaincant à Rennes!

Séverine: et bien je vous souhaite une chouette journée pour demain!

Avis: ah, je retiens le conseil, merci!

L'affreuse: non mais le truc trop bien à NY c'est que c'est tellement cosmopolite qu'il ne viendrait à l'idée de personne de me demander si j'ai été adoptée!
Patoumistore, c'est quand même une bonne idée si je tente une reconversion professionnelle...

19 avril 2011 à 23:18  
Anonymous Caroline said...

Ah, maintenant je peux vous le dire Patoumi, je l'attendais avec impatience et de pied ferme celui-là! C'est pourtant passé si vite avec un bon thé, je n'ai pas même remarqué que c'était long avant votre commentaire. Merci pour le généreux partage! Hier j'étais chez le disquaire, très indécise devant les rayonnages, et ma main s'est tendue malgré moi vers un CD tout vert intitulé "the boy with the arab strap"; je me suis demandé d'où venait ce geste apparemment conditionné, et puis j'ai compris que c'était la photo sur "Poppies"..Nous sommes tous patoumisés! Excellent choix au demeurant, c'est exactement ce qu'il me fallait. Prenez soin de vous (rien à voir avec Sophie Calle).

20 avril 2011 à 01:49  
Anonymous Florence said...

Merci Patoumi pour ce long billet que j'attendais avec impatience depuis l'annonce de votre retour. L'impression de se promener avec vous à NY, l'envie d'essayer ces adresses alléchantes, et j'aime bien l'épisode du coiffeur, faire des choses de la vie courante là bas, comme si on appartenait vraiment à la ville. Je ne conais pas NY mais j'ai des souvenirs de Louisiane très attachants, et j'ai hâte de lire le prochain billet (comme toujours!).
Bises.

20 avril 2011 à 07:42  
Anonymous V. said...

J'a eu l'impression d'y être un peu puis l'impatience presque insupportable d'y être a pris la place .
Et chose incroyable , ton billet m'a donné envie d'aller chez le coiffeur ! Or c'est quelque chose que je ne supporte pas et que je n'ai pas fait depuis 20 ans mais là , tu donnes très envie .
J'aime vraiment comme tu parles des gens, des lieux , des choses . Merci pour ce moment .

20 avril 2011 à 08:31  
Anonymous Hélène said...

Ca valait le coup d'attendre un peu..! J'ai justement pris rendez-vous chez le coiffeur pour vendredi soir, après avoir laissé mes cheveux pousser des mois, je ne les supporte plus, j'ai envie de tout couper! Hier soir j'ai inventé un curry sans rien mesurer, parait que c'est le meilleur plat que j'ai fait!
J'ai envie très très envie d'aller à NY, depuis longtemps mais alors là je ne vais plus pouvoir penser à autre chose. Combien de temps y êtes-vous resté? C'est vrai qu'on a l'impression d'être à vos côtés à se promener quand tu écris, trop chouette!
Bises!

20 avril 2011 à 09:48  
Anonymous Hélène said...

Oh làlà moi aussi je rêve souvent que je perds mes dents! On m'a dit que ça avait un rapport avec une super rentrée d'argent (on peut toujours rêver!)

20 avril 2011 à 09:54  
Anonymous rose said...

C'est amusant que tu sois devenue une "fille du quartier" pour tous ces New-Yorkais... Super balade de musée en cocktail, de marché en librairie, et bien sûr je reste fascinée par la parenthèse capillaire !

20 avril 2011 à 10:36  
Blogger Babette said...

Merci pour votre billet qui m'a emmené une fois de plus vers cet "autre chose".

20 avril 2011 à 11:03  
Blogger patoumi said...

Caroline: attention parce qu'une patoumisation intensive peut être assez délétère à terme! (genre vous ne regardez plus que des Desplechin ou des Truffaut en écoutant du Delerm ^^. Je sais que c'est une torture pour certains!) Je suis quand même contente que le disque vous plaise, ça me rappelle vraiment mon adolescence et Lenoir le soir!

Florence: je suppose que faire tous ces trucs futiles (coiffeur, essayage de manteau -chez une marque française en plus!) nous font aussi passer à côté d'autres choses mais j'adore ça, surtout parler aux gens, et les observer en douce...

Hélène: tu me donnes envie d'un curry! Je n'en ai pas fait depuis très longtemps... Il était à quoi?
On est resté une grosse semaine, j'ai trouvé ça trop court même si c'était chouette de se mettre au vert en Lousianne (mais je n'y peux rien, je crois que j'adore le bitume!) NY est vraiment une ville extra.
Pour les dents, hmmmm, Freud en parle dans L'interprétation des rêves... Mais je crois que ça n'a pas de rapport avec l'argent, j'aimerais mieux que ta vision à toi se réalise ^^

Rose: j'espère que tu vas BIEN!
Il y a tellement d'expatriés que n'importe qui peut habiter le quartier, j'aime bien ça!
J'avoue que le coup du coiffeur m'a pas mal impressionnée, c'était plus que des coups de ciseaux mais un vrai échange et elle a pris le temps je crois de voir qui j'étais et du coup, elle a fait quelque chose de pas vraiment "coiffé" et sans produit après.
Sinon, je crois que seuls les musées new yorkais et le Guggenheim de Venise peuvent me réconcilier avec les musées...

Babette: merci à vous!

20 avril 2011 à 11:44  
Anonymous Hélène said...

Oui je pense qu'une semaine c'est vraiment trop court alors une 10aine de jours ça me parait pas mal.
J'ai mis dans mon curry de la sauce soja du gingembre du miel du curry en poudre (voir plus loin) du lait de coco de l'ail oignon un peu de piment et des tomates concassées (bref ça ressemblait à la sauce du porc au gingembre en amélioré c'était bon!)
Par contre j'utilise de la poudre de curry, à défaut d'avoir autre chose, mais je suis sûre que je pourrais en trouver du meilleur. Est-ce que tu en utilises? Est-ce que tu crois que l'épice Retour des Indes de Roellinger ça le fait mieux ou alors de la pâte? Vais envoyer un mail à Loukoum°°° pour avoir des conseils!

20 avril 2011 à 12:25  
Anonymous patoumi said...

Hélène: je vais essayer ta recette!
Pour le curry, quand je veux quelque chose de doux (pour ne pas dire "régressif") mais quand même parfumé, je prends le mélange "Retour des Indes" mais sinon deux solutions: j'ai toujours un bocal de pâte rouge achetée en supermarché asiatique et qui se garde très bien au frigo, sinon, si j'ai le temps, je fais moi même la pâte en écrasant ou en mixant du gingembre, du galanga, du curcuma (le tout frais, en racine), de l'ail et de l'échalote. S'il y en a, un peu de zeste de combava, sinon, deux feuilles de combava dans direct dans la casserole. Si j'ai le temps aussi, du riz grillé moulu.

20 avril 2011 à 14:05  
Anonymous Ambroisie said...

Brilliant!!!

20 avril 2011 à 16:49  
Anonymous patoumi said...

V.: :-)
Mais alors tu te coupes toi-même les cheveux?
Je suis sûre que NY te plaira...

Ambroisie: merci!

20 avril 2011 à 21:22  
Blogger avis said...

c'est marrant moi aussi j'ai des phases de rêves de pertes de dent. On ne m'a pas parlé de rentrée d'argent mais de changements. Je pense qu'on doit pas être les seules a avoir ce genre de rêves mais plein de gens "oublient" leur rêves.

21 avril 2011 à 00:01  
Blogger (les chéchés) said...

(sûrement, je me répète, mais je rêve d'un petit livre, tes mots, tes photos. comme quelque chose à toi qui serait un peu à nous. tu sais, que l'on emporterai partout et qui dirait si bien ce que l'on voudrait dire, parfois - désolée de cette confusion, mais tes billets me bouleversent, souvent)
il y a deux semaines, j'ai croisé une fille qui rentrait de new york. quand j'ai dit -c'est comment, en vrai, alors (et sûrement plein d'étoiles dans les yeux) elle a juste dit -ben, c'est bof, super sale et pis en fait, y'a pas grand chose à voir.
autant dire que j'attendais ton billet avec double-impatience (et un petit pincement au coeur, comment peut-on voir les choses uniquement comme ça?)
merci patoumi!

21 avril 2011 à 09:15  
Anonymous Marjane said...

Merci pour ce petit rêve éveillé!
Je reviens sur l'épisode du coiffeur, parce qu'il y a des années une coiffeuse m'a fait une remarque qui m'a tellement blessé que j'en ai pleuré, j'étais en rage de ne pas avoir réussi à retenir mes larmes, je trouve ahurissant qu'on puisse te dire ou te faire sentir que tes cheveux "encadrent un visage sans charme". Ce manque de tact et d'éducation est très répendu, c'est pourquoi j'aime tant la délicatesse des commerçants anglais.
Ton récit me donne tellement envie d'y retourner, malheureusement mon prochain voyage à NY n'est prévu que pour septembre 2012, je me console en pensant aux autres prévus d'ici là!
Je suis certaine que tu donnerais au plus réticent l'envie d'aller à NY que j'ai redécouvert avec tant de plaisir à travers tes yeux!

21 avril 2011 à 10:43  
Anonymous Adeline said...

Zut, mon commentaire d'hier n'est pas passé...

Je disais donc que cet article - absolument délicieux! - tombait à pic car j'ai justement pris cette semaine des billets pour un road trip sur la Côte Est cet été, et que tes bon plans, testés et approuvés, vont venir alonger ma to do list américaine!

Merci encore pour cet article!

21 avril 2011 à 11:48  
Anonymous Camille said...

J'aimerais t'écrire beaucoup plus longtemps pour te raconter combien ton récit me plaît, et combien New York me semble européenne par rapport à San Francisco. (à vrai dire, j'ai l'impression que tu parles d'un autre pays )

21 avril 2011 à 22:10  
Blogger patoumi said...

Avis: décidément, je vais relire L'interprétation des rêves, ça m'intrigue!

Les chéchés: peut-être que ce voyage ne tombait pas au bon moment pour cette fille... J'ai aimé son rythme trépidant, ses surprises, ses nuits, ses secrets... J'ai du mal à en parler! (merci pour tous ces mots gentils)

Marjane: j'appréhendais un peu d'avoir le ressenti de quelqu'un qui connait la ville aussi bien que toi, j'avais peur de mal retranscrire les choses (même si c'est forcément très personnel) Je suis contente d'avoir réussi à faire passer une partie de mon ravissement! 2012 va arriver vite!

Adeline: tout le plaisir est pour moi! Bon voyage pour cet été!

Camille: les jeunes gens à lunettes venus écouter la conférence sur Paris chez Mac Nally & Jackson avaient le classe et ce petit quelque chose typiquement new yorkais absolument craquant. Ils sont peut-être plus rares à San Francisco?

22 avril 2011 à 11:31  
Blogger L'oeuf qui chante said...

Je retiens ton conseil ! En général, je n'ose pas trop aborder les inconnus, mais à l'étranger, j'ai souvent plus de courage bizarrement... Moi aussi je rêve parfois que je perds mes dents et ça semble toujours si réel que j'ai peur de ne plus en avoir en me réveillant...

22 avril 2011 à 13:22  
Anonymous chorten said...

j'aime beaucoup te lire.
La douceur de tes mots me repose après une journée au milieu de ceux qui perdent les leurs.

22 avril 2011 à 16:45  
Anonymous Séverine said...

Quel joli billet!!! Je peux le dire aussi maintenant mais je l'attendais avec énormément d'impatience (d'ailleurs, j'espère que vous allez mieux aujourd'hui). Il ne faut pas penser qu'il est laborieux, il est, au contraire, délicieux. Et se lit très, très, très bien. Et donne faim. Et donne envie de tout laisser tomber et de prendre l'avion pour New-York (surtout moi, qui a la phobie de ce moyen de transport). J'aime tellement ces petites anecdotes et vous les racontez si bien. (Tiens et j'aime beaucoup l'idée des Chéchés concernant le petit livre de vous). New-York me tente encore plus maintenant, ça doit être une ville fascinante. Mon meilleur ami y vit depuis plusieurs mois maintenant et ses longs mails fleuves sur son expérience américaine, où il me raconte tout ce qu'il voit d'insolite ou me fait part de son quotidien m'avait déjà en grande partie convaincu mais vous enfoncez le clou. Ah tiens et je n'avais pas percuté que vous étiez allés en Louisiane également... Avez-vous aimés? Merci pour vos mots.

22 avril 2011 à 20:26  
Anonymous patoumi said...

L'oeuf qui chante: le fait que cela passe par une langue étrangère et qu'on risque de ne plus jamais croiser la personne aide un peu je trouve...

Chorten: les écrire me fait le même effet, merci.

Séverine: oui je vais mieux, c'était un vilain virus...
Vous êtes gentille et indulgente avec moi! Bon , ce qui compte c'est que ça donne envie d'aller à NY vérifier si c'est aussi bien que ça!
Vous savez, c'est chouette et très encourageant d'avoir des lecteurs si fidèles... Merci!

23 avril 2011 à 00:09  
Anonymous Camille said...

Super compliqué à dérouler. Je dirais que San Francisco n'est pas une ville intellectuelle au sens où on peut l'entendre en Europe (et où on peut le retrouver à New York). Après, il y a un petit quelque chose de San Francisco, bien différent du petit quelque chose californien. Une décontraction totale. Je n'ai pas encore tout saisi.

23 avril 2011 à 00:13  
Blogger Emily said...

D'abord merci pour ta carte de Manhattan - j'etais si emue en la lisant et puis ce billet...Je l'ai lu plusieurs fois avant d'ecrire mon commentaire mais je ne sais pas quoi dire, sauf que je crois que tu arrives a exprimer ce qui rend cette ville si magique et fascinate pour moi. Un jour j'espere suivre tes traces et me sentir comme une vraie New Yorker pendant quelques jours.

25 avril 2011 à 12:39  
Anonymous Chris said...

Coucou Patoumi,
J'adore les deux clichés en noir et blanc, l'instant y est si bien saisi !
Quelle chouette carte postale de New-York, j'ai aimé découvrir cette ville avec tes yeux...
La peur du coiffeur, je vois très bien ce que tu veux dire...je connais ça depuis l'âge de 13 ans, lorsqu'une coiffeuse a transformé ma tignasse indomptable en coiffure-caniche...un vrai cauchemar ! Depuis, j'y vais en moyenne tous les 1 an 1/2 ou 2 ans quand mes cheveux ne sont plus que filasse...je désespère d'avoir un jour une vraie "coiffure"...
Bien à toi.

26 avril 2011 à 09:25  
Anonymous arrosoir said...

Paul Auster m'avait donné envie de new york, ton billet suit de près...

26 avril 2011 à 11:04  
Anonymous patoumi said...

Camille: la décontraction totale est un concept qui m'échappe encore^^ mais ton billet sur la côte californienne m'a (nous a) donné très envie d'un road trip sur le côte ouest...

Emily Vanessa: je ne doute pas une seconde de ton adhesion new yorkaise! Je suis contente que la carte t'ait plu, je l'avais trouvé au Musée de la Photographie.

Chris: merci! Je ne vais aussi chez le coiffeur que deux fois par an et du coup, ça m'énerve encore plus de voir la tête boudeuse de la coiffeuse ou d'entendre des propos désobligeants et surtout de rentrer furax parce que je me sens trop moche! Je préfère presque aller chez le dentiste...

Arrosoir: figure toi que je n'ai encore lu aucun Paul Auster!

26 avril 2011 à 11:44  
Blogger Gracianne said...

Ah, tu devrais lire Paul Auster maintenant, avec toutes ces images dans la tete. Des images qu'on a tous un peu, finalement je crois, tant New York fait partie de notre imagerie collective. Mais rien ne vaut le voyage - et les recits de voyage, merci tout plein pour ce joli moment de lecture qui m'a fait une pause dejeuner savoureuse.

PS : je ne suis pas allee chez le coiffeur depuis plus de 20 ans...

26 avril 2011 à 14:05  
Blogger the_young_dude said...

ah, je n'ai pas reconnu mon New York et c'est tant mieux. Ca me fera des idées de ballades, moi qui suis casanière, surtout à l'étranger. La prochaine fois je ne manquerai pas d'aller goûter quelques unes de ces affolantes recettes (mais comment patienter d'ici là ??!).

27 avril 2011 à 00:00  
Anonymous patoumi said...

Gracianne: Non mais c'était pas le contenu de ta lunchbox qui a illuminé le déjeuner plutôt? :-)
J'ai un souvenir traumatisant de coiffeur à 14 ans, tellement horrible que je n'ose même pas le raconter, la honte totale. Depuis, je déteste y aller!
Je vais lire Auster, sûrement. Je fais tout pour ne pas rédiger ma thèse, résultat je lis un roman tous les deux jours...

Pia: c'était ma première fois new-yorkaise, c'est donc un pau naïf! La prochaine fois, j'aimerais trop louer un appartement...
A vrai dire, la ville me manque, la lumière de ses nuits ce soir par exemple...

27 avril 2011 à 00:30  
Anonymous Laurence said...

Bonjour,
Tres joli billet. Je suis tellement contente de savoir que NY vous a plu. J'habite ici depuis 5 ans mais ai l'impression d'etre une nouvelle venue tellement il me reste de choses a decouvrir, tellement l'emerveillement est constant.
C'est une ville a la fois ennivrante et dure, qui "happe" et devore, mais qui sait aussi nous faire avancer. C'est grace a NY que j'ai fait certaines choses qui me semblaient impossibles. Pour moi, c'est une ville ou on apprend a repousser les frontieres du possible.
Au quotidien, c'est la meme chose: un cote ennivrant, une concurrence incessante, une envie de profiter de tous les spectacles ou restaurants (ou presque) et aussi la dure realite du quotidien, la salete du metro, le cout de la sante et le prix des appartements (5000 dollars un apt avec 3 chambres, par exemple, c'est ici une realite)...

Vous avez raison de tenter de decouvrir une ville ou un pays grace aux petits details du quotidien. Ce n'est pas futile, c'est ainsi qu'on decouvre la vraie vie locale. Je me souviens avoir beaucoup appris sur l'Espagne en allant sur les marches. :-)

Joli, le marche d'Union Square, non ?
Avez-vous vu la Frick Collection ?
Avez-vous vu / aime l'expo sur la valise mexicaine au musee de la photo ?

(Pour ce qui est de Paul Auster, j'ai eu l'immense chance de le voir deux fois, une fois sur mon lieu de travail et une autre fois a l'Alliance francaise. Ses conferences sont aussi fascinantes que certains de ses livres, et c'est un fan de la France).

A bientot,
Laurence

27 avril 2011 à 17:20  
Anonymous Laurence said...

Curry:
Personnellement, je mets de la pate de curry rouge, comme vous, mais d'abord je mets dans le wok un peu d'oignon, de vanille, des poivrons et tomates en des tres fins. Ce n'est qu'ensuite que je mets la pate au curry, et surtout, j'utilise ensuite du lait de coco pour "adapter" le cote piquant de la pate au curry selon les gouts des convives. Si c'est trop releve, j'ajoute un peu plus de lait de coco.
Ensuite, je mets des pousses de bambou, des crevettes, et je sers le tout avec du riz. En general, c'est excellent. Desolee si ce n'est pas la recette la plus academique ou officielle qui soit. Je ne mets jamais de curry en poudre car je trouve le gout trop "plastifie" (rires).
Tout conseil sera le bienvenu !!!
A bientot,
Laurence

27 avril 2011 à 17:25  
Anonymous V. said...

Bonjour Patoumi,
Je vois que tu lis le dernier Virginia Woolf paru et que je n'ai jamais lu ! Je vais l'acheter ! Comment le trouves -tu ?
Pour revenir à New-York , j'ai adoré l'ambiance des livres (et pas uniquement l'ambiance) de Siri Hustvedt , madame Paul Auster . New-York y est trés présent .
Et sinon je viens de finir La passerelle de Lorrie Moore . Tu l'as lu ? Je ne pourrais pas exactement dire pourquoi mais j'ai pensé à tes billets par moment .
A bientôt , je suis pressée de lire la suite de ton voyage .

27 avril 2011 à 19:33  
Anonymous patoumi said...

Laurence: j'ai beaucoup pensé à vous sur le bitume new yorkais! Surtout quand je suis passée devant la belle bibliothèque...
C'est vrai, j'ai adoré la ville, les briques apparentes dans les bars, les jolis marchés, la beauté du MET (vous aviez raison, j'ai beaucoup aimé les maisons chics alentours), les mains aui clignotent au passage piéton et puis la vie nocturne...
Pour le curry (décidément, je crois que je vais en faire un, vous me donnez toutes envie!), je le fais aussi au lait de coco, avec les légumes que j'ai sous la main. Et le riz est indispensable!

V.: j'ai lu une bonne centaine de pages lors d'un trajet en train aujourd'hui et c'est plutôt prometteur. On dirait du Jane Austen discrètement psychotique! (je dis ça avec toute la tendresse que j'ai pour Virginia Woolf)
J'avais lu un roman de Mme Auster il y a très longtemps et je n'avais pas trop aimé mais ce n'était peut-être pas le bon moment... Je vais me pencher sur Lorrie Moore! (je viens de finir Mauvais genre aux éditions de l'Olivier, c'était très bien on va dire les 4/5ème du roman, l'ambiance universitaire anglo-saxonne que j'adore!)

27 avril 2011 à 23:43  
Anonymous V said...

"Mauvais genre "fait partie de ma liste d'envies de lecture (et après avoir lu ton avis, encore plus !). Et le premier de cette romancière également !
J'espère que tu ne seras pas déçue par un éventuel autre essai de lecture de Siri Hustvedt. Moi j'ai vraiment surtout aimé "tout ce que j'aimais" et " Elégie pour un américain" .

Est-ce que le chocolat Mast Brothers est aussi bon que l'emballage est beau ?

28 avril 2011 à 08:36  
Anonymous patoumi said...

V.: le choco était très très bon, très puissant comme j'aime! Je regrette de ne pas avoir pris la tablette amandes/fleur de sel :-(
Tu me diras pour Mauvais genre?

28 avril 2011 à 15:08  
Anonymous Camille said...

Je suis ravie d'avoir provoqué cette envie !
(et pour Paul Auster, je le trouve très inégal - je te conseillerais la trilogie new-yorkaise, qui est vraiment vertigineuse) (par exemple, Invisible n'est pas très bon)

30 avril 2011 à 15:09  
Blogger Unknown said...

Bonjour
Après plusieurs visites à NYC, j'ai lu cette année le livre, que je recommande, de Rem koolhas 'New York delire'.http://amzn.to/jYITGM .Suite à ça, Nous avons fait une promenade d'une semaine en nous inspirant du livre. On a redécouvert NYC en avril.
Serge

8 mai 2011 à 10:41  
Anonymous patoumi said...

Serge: merci de me montrer qu'il n'y a pas que des filles qui lisent Poppies! :-)
C'est drôle, je voulais parler de Rem Koolhas la denrière fois (à propos de tout autre chose)... Vous savez, vous me donnez vraiment envie d'y retourner!

10 mai 2011 à 20:19  
Blogger La Rimule said...

J'étais à New-York en juillet... et ici aussi on mange souvent asiatique (à la maison ou au resto) car Mister est à moitié vietnamien...

21 septembre 2011 à 11:58  
Anonymous limonade said...

Est-ce toi, sur les deux photos en B&W ?

8 octobre 2012 à 12:54  
Anonymous patoumi said...

Hello Pauline,

Bah oui, c'est moi :)

8 octobre 2012 à 13:00  
Anonymous limonade said...

HAN, t'as l'air super belle, en plus de tout de tout.
Lalala.

9 octobre 2012 à 10:57  
Anonymous patoumi said...

Non mais les photos c'est du bluff, en fait je suis vraiment pas très grande avec de bonnes petites joues élevées aux tartines beurrées, des mollets molassons et puis, j'ai pas une coiffure, juste des cheveux. Ahem.

9 octobre 2012 à 11:03  

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