samedi 26 février 2011

C'est peut-être mieux comme ça (le coconut carrot cake qu'elle ne goûtera pas)


(Billet commencé jeudi soir, aux alentours de minuit)
Je rentre tout juste de Kontakthof dont c'était la première, ce soir au TNB.
J'étais au cinquième rang, sur la gauche, en face du cheval mécanique qu'enfourche avec une tristesse froide une jeune fille en robe violette qui avait demandé pour cela quelques piécettes à des spectateurs timorés.
Je porte une robe à manches courtes mais j'ai quand même très chaud, je cache mon argentique sous le trench posé sur mes genoux.
Ma voisine fait la conversation et j'acquiesce poliment: est-ce que j'ai vu le documentaire, est-ce que je suis abonnée au TNB, qu'est-ce que je fais dans la vie (là, elle a pris un air très étonné*), et ça me plaît ce que je fais dans la vie, est-ce que je sais qu'il y le même spectacle joué par des seniors, mais quand même ça doit être moins bien, c'est vraiment pas le même public que d'habitude, le décor est vraiment magnifique, on a de la chance d'être bien placé.
Elle m'apprend qu'elle a abandonné des études de biologie pour commencer un cursus d'arts du spectacle, parce qu'elle a mis du temps à admettre qu'elle était plutôt littéraire.
Et puis heureusement, le spectacle a commencé.
Au début, j'étais un peu décontenancée, il y avait beaucoup d'attente de ma part (sachez que pour avoir ma place, j'ai stagné une heure et demie devant la billeterie spécial étudiants où quatre pauvres places étaient disponibles pour la vingtaine de filles à lunettes carrées qui les convoitaient derrière leurs grands verres) et j'étais un peu angoissée, j'avais peur d'être déçue. Ce fut un peu le cas au début quand j'ai constaté que le rôle principal n'était pas tenu par Joy, cette grande fille diaphane qui m'avait tellement plu dans Tanztraüme, mais par une petite brune qui n'avait pas du tout sa fragilité particulière et magnétique.
J'ai quand même été très vite happée par la grâce et le rythme du spectacle, frais et enlevé, et si triste aussi, parce que j'ai l'impression qu'il n'y a que des rencontres ratées, des amours manquées, des rendez-vous violents, des caresses maladroites. J'ai été très émue par leur salut final, heureux et épuisé.
J'ai trouvé que le public était injustement glacial et pincé alors j'ai vite filé dans la nuit pour ne pas entendre les conversations désagréables de sortie de spectacle.

A la maison, j'ai grignoté du cake au chocolat et au citron en repensant à cette façon si particulière qu'ils avaient de se toucher le lobe de l'oreille ou une mèche de cheveux.
****

Un samedi, je me suis dépêchée de foncer à la librairie avant qu'elle ne ferme et que je me retrouve en rade de roman pendant le week end (et donc contrainte à finir un des livres que j'empile sur l'étagère maudite et honteuse, par exemple la vie d'Harold Pinter par Antonia Fraser, commencé sur la plage à Biarritz, laborieusement poursuivi dans l'avion qui allait en Suède puis lamentablement oublié au fond de la valise pour cause d'agacement prononcé).
Je n'avais pas d'idées précises en tête, j'aurais bien aimé quelque chose d'aussi délicieusement écrit que les magnifiques textes d'Hervé Guibert sur la photographie que je lis avec fascination et émotion un peu chaque jour.
Alors que je parcours les étagères de littérature étrangère, la gentille libraire (celle avec les cheveux tout frisés et des jolies lunettes, pas celle avec les longs cheveux lisses qui se moquait l'autre jour d'un ado qui lui avait demandé s'ils avaient en rayon Ulysse et le lycée) vient me saluer et même s'enquérir de ma santé (c'est comme ça que je comprends "Vous allez bien?" mais ça doit être une déformation professionnelle). Du coup, je fais ce que je ne fais jamais, je demande si elle a lu des trucs trop bien dernièrement. Elle me sort alors plein de beaux romans et les défend avec beaucoup d'enthousiasme sans jamais avoir l'air niaise, ce qui est très appréciable. Je dis un peu ce que j'aime et elle affine ses conseils. Je n'aurais jamais cru avoir cet accueil dans une grande librairie comme celle-là. Je me dis que la libraire m'aime bien parce que nous avions très longuement parlé, avec un enthousiasme partagé, du travail de Martine Camillieri quand son livre sur les doudous était sorti. Du coup, quand elle m'offre une jolie boîte de chez Zulma et l'affiche qui fête leur vingt ans d'existence, je suis ravie et surprise parce que j'ai toujours peur que les gens me trouvent insupportable et que toute marque de gentillesse me liquéfie un peu, surtout parce qu'elle dit "J'attendais d'avoir quelqu'un de bien pour offrir la boîte et je crois que c'est vous".
Une fois rentrée à la maison, je raconte cette petite aventure à G. et je me rends compte que j'aimerais bien mieux connaître la libraire. Je pourrais l'inviter à boire un thé, ça ne paraît pas trop compliqué. Et puis je lui ferais du coconut carrot cake.
****

Le coconut carrot cake est très librement inspiré du cake à la carotte violette et à la noix de coco de Lilo. Il réalise tous mes souhaits concernant le carott cake parfait: quelque chose de très moelleux, presque humide, délicatement parfumé à la cannelle, sans fruits secs et avec un très discret goût de carotte. L'ajout de noix de coco est pour moi miraculeux!
Comme G. ne se plie au gâteau à la carotte qu'en présence d'un glaçage, celui-ci a été improvisé en fouettant du fromage frais avec du sucre glace et du jus de citron. Il en fut absolument ravi.
Bien que les carotte Purple Haze se trouvent très facilement au marché, j'ai choisi des carotte classiques élevées au grand air de l'île de Batz.

Pour un petit moule de 20cm de diamètre
-170g de carottes râpées finement
-100g de farine (ici T80)
-150g de sucre blond de canne
-60g de noix de coco (merci Chris!)
-120g de beurre demi-sel fondu
-2 oeufs
-1cc bombée de levure
-1cc bombée de cannelle

Préchauffer le four à 180°.
Mélanger la farine, la levure, la noix de coco, le sucre et la cannelle.
Faire un puits et y verser le beurre fondu. Mélanger.
Ajouter les oeufs un à un puis les carottes
Verser la préparation dans un moule beurré et fariné ou recouvert de papier sulfurisé.
Faire cuire environ 40 minutes.
J'ai trouvé que c'était meilleur froid. Vous me direz!
****

Evidemment, je n'oserai jamais inviter la libraire. C'est n'importe quoi.
****


Sinon, l'excellente et réjouissante nouvelle, c'est qu'après la soutenance d'un mémoire qui craint (pas comme ma mémoire, mais je ne sais plus si c'est une bonne chose), il y aura un avion pour New York au début du printemps! Alors si vous avez des conseils ou des adresses planquées, je serai très heureuse de les éprouver. Par le passé, à Amsterdam comme en Suède, les bons plans des lecteurs ont toujours été à la hauteur... Merci d'avance!

*quand il s'agit de deviner quel est mon métier, les gens disent des choses aussi différentes et étonnantes que: architecte, femme de ménage, artiste ou pédiatre (ah! presque). J'aime bien que cela ne se voit pas, et qu'il y ait un petit mystère.

Libellés : , ,

53 Comments:

Anonymous loukoum°°° said...

Que les gens te trouvent insupportable? Pas possible Patoumi, pas possible :)
Ce carrot cake est aussi bon que celui du thé au fourneau? Ah c'est horrible, quand tu goute un truc parfait (genre le bibimbap de chez kim), tu (enfin, je) ne peux t'empêcher de comparer.

Hier soir on est allé enfin voir Black Swan, j'ai pas trouvé super (bien mais... sans doute trop sanguinolent pour la chochotte que je suis) (et puis Pi était mieux et oui y'avait bien moins de monde dans la salle quand j'étais allée voir Requiem for a dream... mais en fait je n'ai plus de problème pour aimer un film qui a du succès. Par exemple j'avais beaucoup aimé Amélie P. - sans doute en partie car j'ai eu la chance de le voir tout tout au début qu'il est sorti du coup avant tout leur battage médiatique)
Bon, avec tout ça je ne peux sans doute pas postuler à l'ASSA mais avec N. (attention, transition qui n'a rien à voir), on aurait bien voulu ton diagnostique de psychiatre concernant Nathalie P.
Je sais que j'aurai dû écrire tout ça en commentaire du précédant billet mais...

26 février 2011 à 07:33  
Anonymous loukoum°°° said...

(je cherche mes adresses new-yorkaises)

26 février 2011 à 07:34  
Anonymous Florence said...

Bonjour Patoumi,

j'ai vu récemment Kontakthof version senior. C'est un peu déroutant au début quand on a le souvenir des "rêves dansants", mais l'âge des danseurs ajoute au côté poignant du spectacle. Le public à Saint-Nazaire était plutôt chaleureux. Quels livres vous a finalement conseillés votre libraire?
Bises.

26 février 2011 à 08:22  
Blogger Le coyote said...

plus ça va, plus j'aime te lire.
au point d'avoir envie d'essayer le carrot cake (j'ai des préjugés)

26 février 2011 à 08:49  
Anonymous Chris said...

Mais ou est donc passée la noix de coco ? :)
En tout cas, ta recette tombe à pic...elle semble remplir tous mes critères pour un délicieux carrot cake car moi non plus, je n'aime pas les fruits secs dans le carrot cake.

26 février 2011 à 09:57  
Anonymous arrosoir said...

Peut être qu'une petite part de ce carrot cake (ou plutôt trois : une pour gouter, une pour savourer et une de trop qui sera mangée quand même) ferait un délicieux goûter à la pause entre deux livres pour une gentille libraire...Comme ces dessins ou ce bouquet de fleurs des champs offert à une maitresse (ou maitre) d'école qui nous aurait comblé en nous ouvrant une nouvelle porte sur son savoir...

26 février 2011 à 10:09  
Blogger Julia* said...

As-tu lu La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole ? Si je devais te conseiller un roman en littérature étrangère, à la place de la gentille libraire, ce serait celui-ci.
Pour ma part, j'étais justement à la recherche d'une petite recette simple avec de la noix de coco alors ça tombe bien ! Ton "coconut carrot cake" cuira dans mon four dès demain :-)

26 février 2011 à 10:14  
Anonymous Anonyme said...

le bonheur des complicités de lecture
incomparable!

ton coconut craao cake me paraîtrait parfait pour mon diner ce soir mais honte sur moi je n'ai toujours pas de robot qui raperait mes carottes, en fait face au choix, je suis perdue et ne sait plus quoi acheter!

contente de te lire encore et tjs!
atlante

26 février 2011 à 16:26  
Anonymous I. said...

Alors tu as finalement réussi à trouver des places ? J'en ai voulu à un de mes collègues qui, non content de rater le spectacle pour cause de séjour au Japon (morsure d'envie pour moi qui ai du mal à digérer la déception d'avoir échoué à une demande de financement pour une collaboration avec le Japon dans laquelle j'avais fondé beaucoup - trop ? - d'espoir), s'était empressé de revendre ses places sans même en parler, alors que je savais que tu étais à la recherche de billets. Quel dommage que tu n'aies pas assisté à la même représentation que nous (hier soir). Le public y était de toute évidence bien plus chaleureux et les jeunes danseurs m'ont semblé émus par l'avalanche d'applaudissements et le nombre de spectateurs les acclamant debout. J'envisage maintenant d'aller voir le film, et je me dis que j'ai sans doute bien fait d'attendre car j'ai beaucoup aimé la petite brune qui endossait le rôle principal (charmée que j'étais par son petit air fier et buté). Sinon, si tu aimes les libraires qui parlent avec enthousiasme et gourmandise des livres et auxquels il est délicieux et excitant de faire aveuglément confiance, fonce à la librairie Vent d'Ouest à Nantes (que tu connais peut-être déjà ceci-dit). Bises.

26 février 2011 à 18:09  
Blogger gwendoline said...

J'ai lu ton billet avant de partir, ce matin. Et dans le métro, en regardant les gens qui m'entouraient, je me disais que, à part celui de l'homme aux mains calleuses et au pantalon tacheté de peinture, je ne pouvais pas deviner le métier des gens qui m'entouraient. Pas plus, de toute façon, qu'ils auraient pu dire le mien...
On n'est sans doute pas si nombreux à avoir la tête de l'emploi !

(j'ai connu le N. que tu connais aussi quand j'étais libraire... Après quelques conversations entre deux rayons, il a été évident de se voir loin des néons... Les livres et les gâteaux font faire de belles rencontres dont il est dommage de se priver !)

26 février 2011 à 19:25  
Blogger Julia* said...

Juste pour info : il doit manquer une étape dans le détail de ta recette car le sucre et les carottes n'apparaissent pas... mais ça ne m'a pas empêché d'aller au bout. Finalement, il est déjà dans le four ;-)

26 février 2011 à 20:25  
Blogger avis said...

roooohhhhhh un carrot cake ^^ ca me donne envie mais je ne me suis encore jamais lancée.
je suis libraire moi aussi et je sais que ca me ferait plaisir qu'une gentille et sympathique cliente vienne m'amener une part de gâteau :) ( on m'a déjà offert des chocolats, des gâteaux, des bonbons ^^ ).
elle t'as conseillée quoi au final?
quand à savoir ce que font les gens, c'est marrant mais en général, c'est une des dernières choses dont je parle quand je rencontre quelqu'un. j'aime plus parler de la vie, de livres, de film, de politique, de famille mais le métier, ca n'est pas le plus important. enfin , c'est ce que je ressent personnellement.
pour new york, il faut absolument visiter "les cloisters" en haut de manhattan. c'est un lieu magique.
j'ai aussi beaucoup aimé le metropolitan muséum même si il est énorme et qu'on ne peux pas tout voir. pour les adresses par contre, ayant été a ny en 1991, je n'en ai aucune a te conseiller car cette ville change tellement vite...
bises
manuela

26 février 2011 à 22:25  
Blogger patoumi said...

Loukoum°°°: tu sais que je me suis lancée dans le carrot cake le jour où précisément celui du Thé au Fourneau m'avait un peu déçue? (il était un tout petit peu plus sec que d'habitude) J'avais envie d'apaiser la frustration, et cette recette est très chouette. Le cake est très moelleux et le petit goût de coco est très addictif. Bizarrement ça m'a fait penser aux gâteaux potiron/coco que faisait ma mamie.
Pour Black Swan, ça demande de longs développements, je vais passer par la lettre! (tu sais, je crois que la Poste nous boude: ma nouvelle Poste n'est pas ouverte entre midi et deux (????) et je n'ai pas reçu ta lettre!
Sinon, Amélie Poulain, long débat. Je l'avais vu aussi à sa sortie, très tôt (à l'époque je lisais Première et ils en avaient abondamment parlé) et j'étais partagée: tous ces bons sentiments m'avait un peu énervée!
Sinon, hmmmmm, je reviendrais bien goûter le bibimbap de chez Kim...!

Florence: oui, je ne doute pas du côté très touchant du Kontakthof senior (j'ai vu quelques photos).
Pour les livres, il y a celui que je lis actuellement (My first Sony, très bien) et puis elle m'a convaincue de lire Rosa Candida que je soupçonnais d'être assez nul et qui en fait n'était pas trop mal mais assez catastrophique sur la fin. La libraire m'a dit de ne pas hésiter à venir me plaindre si ça ne me plaisait pas, peut-être qu'avec un gâteau ça passerait mieux?

Le coyote: n'hésite pas à te plaindre si le carrot cake est décevant! (mais franchement, avec un glaçage citronné, il n'a pas duré deux jours ici)

Chris: je crois que je n'aime les fruits secs nulle part... ah si, dans les granola! Merci pour le sucre, j'ai corrigé!

Arrosoir: je vais avoir l'air affreuse mais mes parents tenaient toujours à offrir un cadeau à mes instits de primaire, que je détestais (ah oui vraiment alors) et c'était très dur pour moi de leur tendre un paquet...

Julia*: merci d'avoir relevé les oublis! J'espère que le cake te plaira... Je vais penser à La conjuration des imbéciles comme livre de voyage...

Atlante: moi je les râpe avec un vieux "Mouli-julienne" à manivelle...

I.: zut pour le Japon!
J'ai eu ma place via le Crous, mais j'ai dû arriver une heure et demie à l'avance et les filles qui attendaient avec moi n'étaient pas super sympas.
J'ai été très étonnée de l'accueil du public, je me suis levée comme quelques autres personnes mais sinon les gens restaient assis et n'ont pas applaudi très longtemps. En plus, ils étaient super coincés, genre il y a des personnes qui ont refusé le polaroïd qu'on leur offrait!
J'adoooore Vent d'Ouest!

Gwendoline: ça doit pas être facile quand on est libraire d'avoir en face de soi quelqu'un qui a déjà tout lu! (je suis très admirative devant N.)

Manuela: ah mais tu dois être une super libraire! Elle m'a conseillé My first Sony (enfin non, elle m'a conseillé le dernier du même auteur mais moi j'avais envie de My first Sony) et puis Rosa Candida dont j'ai trouvé la fin complètement ratée.
Je n'aborde pas du tout spontanément toutes ces histoires de métier mais force est de constater que les gens me posent toujours très rapidement la question...

27 février 2011 à 01:16  
Blogger Léna said...

J'ai adoré flâner dans Brooklyn et notamment autour de Bedford Avenue,

Sinon ce petit guide regorge d'adresses utiles et inédites (de musées, en cupcakes, en marchés aux puces...).

(as-tu vu que Bis Morgen a fermé, ainsi que le petit salon de thé près du vieux saint étienne ?)

27 février 2011 à 01:40  
Blogger Léna said...

un oubli : http://www.amazon.fr/Week-end-pas-cher-New-York/dp/2351790480

27 février 2011 à 01:41  
Blogger Patrick Cadour said...

Te lire un petit peu tous les jours, c'est LA bonne idée!
Je passe mon tour pour la recette, ingrédients trop faciles à se procurer ;-))

27 février 2011 à 05:39  
Anonymous V. said...

Comme je comprends ce que tu as ressenti devant la gentillesse de cette libraire . J'espère que vous pourrez parler livres autour d'un thé alors !
Aujourd'hui , je vais aller dans ce restaurant qui, paraît-il rappelle New-York :
http://www.mylittleparis.com/merce-and-the-muse-coffee-shop.html
Tu connais ?
Parce que j'ai très envie de New-York aussi et que j'ose espérer y aller un peu plus tard qu'au printemps . J'ai hâte de lire tes impressions . Il y a ce restaurant qui semble être pas mal du tout :http://eatgreenpoint.com/ (d'après des blogs ) mais il doit figurer dans le guide qui figure dans ton billet .
Auront-ils du Carrot Cake chez Merce and the Muse ? J'espère !

27 février 2011 à 07:53  
Anonymous rose said...

Malheureusement je n'ai pas de libraire fétiche ; celui avec lequel je partagerais un carrot cake serait sans doute le bouquiniste à côté du marché (il est facile de passer des heures dans sa petite boutique, alors une part de gâteau ne serait pas désagréable, pour se donner le temps de choisir et de discuter)

27 février 2011 à 12:11  
Anonymous patoumi said...

Léna: merci pour le guide!
J'ai pu constater avec Loukoum°°° que Bis Morgen n'était plus rue des quatre-vents, pourtant le site a été mis à jour... Il faudrait que j'écrive à la vendeuse pour en savoir plus.
Pour le salon de thé, j'avais appris par la dame qui travaille au restaurant d'à côté qu'il allait bientôt fermer, je ne savais pas que c'était fait. Triste!
Alors tu es à Rennes?

Pat CDM: oui, c'est un peu indigeste quand on me lit trop d'un coup!

V.: j'en avais entendu parler ici: http://3soeurs.canalblog.com/archives/2010/10/05/19242276.html#comments, ça avait l'air très agréable! Tu nous diras ce que tu en penses? Je note aussi pour Eat green point, merci!

Rose: avant, j'allais tout le temps dans une librairie de littérature étrangère juste en bas de chez moi et j'avais très lié avec la libraire. Et puis, j'ai pris mes distances (suite à des conseils vraiment nuls et des choses plus compliquées) et du coup, je n'ose plus y aller (sauf quand c'est LE libraire qui est là), ça me rend réticente à renouveler l'expérience!

27 février 2011 à 15:04  
Blogger Lylou said...

J'ai l'habitude de faire ce gâteau à la carotte http://www.sofeminine.co.uk/w/recipe/r278/carrot-cake.html
C'est une recette que j'aime bien mais que je trouve très sucrée. Je vais certainement remplacer les raisins secs par de la noix de coco. C'est une bonne idée. Le mariage me semble alléchant.

Hors sujet: Pour le jour de l'an chinois, certains de mes collègues ont emmené des sucreries asiatiques. J'ai apprécié les graines de lotus. Elles avaient un goût de châtaignes et de patates douces et j'ai encore plus apprécié les mochis. Pourtant dans mon épicerie japonaise (Kyoto) j'en ai jamais vus. Je m'aventure toujours à prendre des sucreries qui ne me plaisent pas :-( Bon la prochaine fois, je saurai qu'il faut que je leur demande des mochis.Même le mot je l'aime bien alors je dis très vite, deux fois de suite: mochi mochi ;-)

27 février 2011 à 15:20  
Blogger Cléo said...

J'ai passé un très bon moment au théâtre aussi, vendredi soir devant la Nuit d'Eliott Fall au Vingtième Théâtre. C'est remarquable, sachant que je suis très mauvais public au théâtre >_<

27 février 2011 à 22:40  
Anonymous  said...

Oh mais je crois bien que je la connais cette libraire ! (et si c'est bien elle, tu devrais oser, sûr qu'elle apprécierait cette petite attention !)

27 février 2011 à 22:44  
Anonymous V. said...

Bonjour Patoumi,
Alors mon avis sur Merce and the muse : Bien ! Mais pas exceptionnel . Peut-être parce qu'hier dimanche ,il n'y avait pas le choix, c'était brunch . C'était bon mais j'aurais préféré avoir plus de choix, il faudra que j'y retourne en semaine . J'ai bien aimé le lieu, le comptoir ancien , les briques blanches au mur, l'escalier , les livres ,etc.
Sinon pour NY, tu as ce site, pas mal du tout je trouve :
http://www.delicatesseny.typepad.fr/
Bonne journée !

28 février 2011 à 10:45  
Anonymous Marie said...

Ah que c'est drôle, j'ai trouvé "Goûtez New York" chez un bouquiniste, hésité à le prendre (pas de voyage prévu à NY) et puis, je l'ai pris quand même. Il y a sans doute des adresses qui vont fermer mais c'est bon les repas rêvés...

28 février 2011 à 11:33  
Anonymous clémence said...

Moi je suis à l'étape pré-mémoire file d'étudiantes à lunettes, alors aucune adresse de pomme à partager,par contre j'ai des carottes et de la noix de coco dans le frigo, alors je te remercie moultement pour le goûter que je vais faire grâce à toi!

28 février 2011 à 13:47  
Blogger Gracianne said...

Oh, je suis sure qu'elle adorerait une part de carrot cake ta libraire (enfin moi, si j'etais libraire, j'aimerais bien avoir des clients comme ca).

Sinon, j'ai commence la semaine derniere A Confederacy of Dunces de John Kennedy O'Toole - je ne sais pas encore si ca me plait, je lis lentement et c'est tres particulier, mais le debut m'a bien accrochee.

Super pour le voyage a New York!

1 mars 2011 à 10:46  
Anonymous Artsakountala said...

J'aime trop !

PS : je dois avoir la poisse avec Les rêves dansants ... il repassait à mon ciné de quartier et je n'ai pas pu encore une fois y aller. Rrrrrrrrrr !

1 mars 2011 à 16:02  
Anonymous Anonyme said...

les filles frisées à lunettes sont souvent très gentilles ! est-ce la jeune libraire de chez Le Fail..
quant à NYC quelle chance ! pour les adresses c'est difficile car la ville bouge tellement sauf les immeubles, les gens (extra) et les musées... bonnes chaussures indispensables car à New York : on marche... on mange aussi très bien... demain je pars voir Violette...

1 mars 2011 à 22:09  
Blogger patoumi said...

Lylou: j'aime bien cette anecdote de mochi-mochi, merci!

Cleo: seras-tu étonnée si je t'apprends qu'on est encore parti avant la fin au théâtre vendredi dernier? J'en ai oublié mon écharpe dans la salle et le garçon qui avait promis de la mettre de côté ne l'a pas fait du tout, bouh. Je ne coeur plus du tout du tout le théâtre!

Nö: bah maintenant j'ai super peur qu'elle entende parler de moi et de mon carrot cake! (je suis timide, oui)

V.: merci beaucoup pour le site! Et pour avoir testé Merce & the muse! (j'avoue que je me fie absolument à ton avis)

Marie: oui, je crois que c'est surtout pour l'objet plus que pour le côté pratique de la chose!

Clémence: c'était bon? (tu mets la noix de coco au frigo?)

Gracianne: c'est tellement rare un chouette libraire que j'ai envie de le lui dire mais en même temps je trouve ça un peu impudique...

Artsakountala: peut-être en dvd?

Anonyme (Nadia?): j'ai toujours plusieurs paires de chaussures dans la valise! Merci pour le conseil!
(mais oui c'est la jeune libraire du Faill. Tu as eu l'occasion de lui parler aussi?)

2 mars 2011 à 00:29  
Blogger avis said...

ne t'inquiète pas patoumi je ne pense pas qu'elle te trouve impudique.
On ne peut pas faire ce métier et le faire bien si on aime pas les gens et les livres.
On aime les histoires et souvent aussi l'histoire et surtout on aime les raconter.
Rien ne fait plus plaisir que de provoquer l'envie de découvrir et partager les instants de bonheur que provoque la lecture.
bises
manuela

2 mars 2011 à 19:16  
Blogger Estelle Tracy said...

A New York, il y a plein de bonnes choses a manger, a commencer par le cheesecake de chez Eileen's Cheesecake que Jonathan et moi avions adore. Ca fait 6 ans que je n'y suis pas retournee mais je continue d'entendre parler d'Eileen, c'est bon signe !

3 mars 2011 à 03:58  
Blogger Estelle Tracy said...

Bon et si par chance le vent te portait vers Philadelphie... Je me ferais un plaisir de te faire decouvrir mes adresses preferees.

3 mars 2011 à 03:59  
Anonymous Camille said...

Aucune adresse dans la grosse pomme (mais je crois qu'il y en a chez Garance Doré - alors, bien sûr, ça ne sera pas de l'adresse cachée) (ah, et si j'allais à New York, j'irais aussi là : http://en.wikipedia.org/wiki/Yonah_Shimmel's_Knish_Bakery ) (et il y a plein de gourmets qui ont fait des google map sur la ville)
Et glisse Manhattan Transfer dans ton sac. Très beau, et très juste. (mais ta libraire te l'a peut-être déjà conseillé ?)

3 mars 2011 à 04:20  
Anonymous patoumi said...

Manuela: bon, tu vas finir par me décider à aller lui parler^^

Estelle: tu sais, après la semaine à NY, nous allons faire un petit road trip... Si jamais on prévoit de passer à Philadelphie, je te fais signe avec grand plaisir!

Camille: tiens, tu lis GD? J'avais vu ses adresses NY mais je ne sais pas pourquoi, je me méfie un peu (enfin si, je sais pourquoi!)
Merci pour le bonus lecture, ça me fait très plaisir! (non non, pas conseillé par la libraire)

3 mars 2011 à 08:07  
Anonymous Camille said...

(je l'aime bien, GD, parce qu'elle raconte n'importe quoi effrontément - généralement, je m'intéresse plus aux photos, cela dit)
je t'ai parlé des google maps parce que j'ai trouvé celle d'Alice Waters pour Berkeley (et que je prépare la mienne sur la région, et qu'il y a certainement des personnes aux papilles bien intentionnées qui ont créé des guides virtuels)

3 mars 2011 à 11:08  
Anonymous Marjane said...

Voilà un site dont je me sers lors de mes séjours à NY et jamais de déception: http://www.delicatesseny.typepad.fr/ et quelques endroits testés et aimés :
http://www.hangawirestaurant.com/; http://ilbuco.com/menu/dinner/;http://www.tocquevillerestaurant.com/. Pour les meilleurs hamburgers de NY http://cornerbistrony.com/ et pour les hot dogs (avec de la viande d'une ferme de la baguette et de la sauce piment-cheddar maison et même des veggies)http://nymag.com/listings/restaurant/dogmatic-dogs/; http://www.momofuku.com/; www.ricetoriches.com et pour des adresses bio-frais- locales http://dinernyc.com/; http://nymag.com/listings/restaurant/frannys/ (les pâtes sont justes à tomber)et le WHOLE FOOD MARKET of course!Pour le cheesecake : http://www.juniorscheesecake.com/ http://www.yelp.com/biz/daiuto-baby-watson-cheesecake-new-york... Mais il y a tant de choses à tester!
Pour un peu de shopping déco :
A la boutique du MoMa; http://www.fishseddy.com/ (qui fournit beaucoup de restaurants et d'hôtels et revend les invendus).
C'est dommage la Librairie de France a fermé mais il y en a qui valent le détour: http://www.shakeandco.com/; http://www.kitchenartsandletters.com/; et celle de Yale. Après tout dépend de ce que tu cherches...

Le carrot cake refroidit mais avec glaçage au cream cheese pour moi!

3 mars 2011 à 17:49  
Blogger avis said...

he he c'est bien le but patoumi (^-^)
bises
manuela

3 mars 2011 à 19:48  
Anonymous patoumi said...

Camille: j'adore ses dessins en premier et après les photos. J'ai plus de mal avec le texte parce que même s'ils sont parfois amusants, je les trouve malhonnêtes mais ce serait long à expliquer. Je vais me pencher sur ces google maps!

Marjane: waouh, merci beaucoup! C'est extra!
Est-ce que le gâteau était à la hauteur? Y-a-t-il vraiment une différence entre le cream cheese et le fromage frais à tartiner?

Manuela: j'avais bien compris la manoeuvre ^^

4 mars 2011 à 00:31  
Blogger Estelle Tracy said...

J'habite a 1h de Philadelphie, sur le chemin vers Baltimore et DC. Ca me ferait vraiment, vraiment plaisir de vous rencontrer.

4 mars 2011 à 00:37  
Anonymous Marjane said...

Je t'en prie et si tu cherches quelque chose en particulier n'hésites pas ;)
Pour le philadelphia je ne sais pas si ça change vraiment, la crémerie près de chez moi en vend du coup je n'utilise que ça, nature je trouve ça plus salé que le st morêt, je pense que si le goût diffère ça doit rester tres léger.
Le carrot cake je ne sais pas si je dois le mettre en première ou en deuxième place de mes recettes préférées, je suis trop gourmande si je n'avais pas été accompagnée j'aurais pu le finir seule!! Un déclice, que j'ai dégusté froid.Merci.
Je n'ai toujours pas trouvé la perle des libraires. Enfin j'ai cru mais il c'est avéré que le garçon qui me conseillait a pris mon interêt pour du flirt...Une grande déception.

5 mars 2011 à 11:53  
Anonymous Nathalie said...

Je me suis lancée dans une très légère réinterprétation de ce délice comme tu peux le lire ici
http://le-drageoir-aux-epices.over-blog.com/article-pour-qu-elle-n-ait-plus-d-alibi-les-carrot-and-coconut-cupcakes-sous-leur-carapace-croquante-68732481.html
(Désolée de faire allusion à l'ancien nom de ton blog... parmi mes nombreuses faiblesses j'ai celle de céder à la tentation des formules)
Ceci dit j'aime beaucoup le nouveau nom (le coquelicot est ma fleur préférée au point de céder aux sirènes du marketing et de me faire opter pour Flower de Kenzo). Je vais d'ailleurs remonter tes posts (et leurs commentaires) car je ne me souviens pas si tu expliquais ce nom un peu énigmatique...

Je crois que je suis encore plus éblouie dans les librairies que dans les pâtisseries (y compris celles des rêves) je passe des heures à lire les 4e de couv' à regarder les couv' à feuilleter plus rarement... du coup j'ai un peu de mal à me lier avec les libraires de peur d'être interrompue dans cette déambulation de presque somnambule...

Si le coeur t'en dit (et là je fissure toutes mes carapaces) je partagerai volontiers un de ces cupcakes (ou la version panais/noisette que j'ai déjà prévu de réaliser bientôt) lors d'un de tes passages à Paris (même si j'ai cru comprendre qu'ils étaient déjà bien remplis)...

7 mars 2011 à 08:34  
Anonymous Anonyme said...

oui Patoumi, j'ai parlé à cette jeune libraire pleine de peps et de gentillesse ! pour moi qui n'allais plus chez LeF.. c'était bien !! et aux BD la fille aux cheveux courts était très gentille aussi et de bons conseils mais beaucoup plus timide
(je n'arrive pas à signer alors je reste anonyme)...

7 mars 2011 à 09:27  
Anonymous patoumi said...

Marjane: je suis contente qu'il t'ait plu! Je n'arrêtais pas de m'en servir des petites parts... jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Il y a du philadelphia au monop près de chez moi mais je m'obstine à prendre du fromage frais à tartiner (pas du saint-morêt, c'est trop salé, c'est vrai).
Je trouve ça très indélicat de la part du libraire d'avoir vu une intention derrière ton attitude...

Nathalie: merci, c'est un honneur! Mais tout le mérite revient à Lilo!
Un jour, il faudrait que je parle de la pâtisserie des rêves...
Pour le titre du blog, je ne sais pas si tu as retrouvé, je l'ai emprunté à un poème de Sylvia Plath...

Rennette: je n'allais plus au Faill non plus, j'ai tellement longtemps regretté la fermeture des deux librairies de ton quartier, Vagabondage et Les nourritures terrestres (j'en veux énormément à la boulangerie Hoche d'avoir gardé l'enseigne)

7 mars 2011 à 22:51  
Anonymous patoumi said...

Estelle: nous n'avons pas encore déterminé notre itinéraire (et tels que je nous connais, ça va être au dernier moment) mais je ne manquerai vraiment pas de te faire signe si l'occasion se présente!

7 mars 2011 à 22:52  
Anonymous Anonyme said...

Pour vagabondages j'ai eu beaucoup de chagrin, 1. c'était rassurant d'avoir une librairie au bout de ma rue 2. j'ai été déçue qu'elle parte en catimini sans prévenir personne

Pour la boulangerie H oche, la patronne doit penser avoir de l'esprit et je grince également devant ce nom gardé...

8 mars 2011 à 15:44  
Anonymous Sanphi said...

Quand Les nourritures terrestres ont fermés leurs portes j’ai pleuré…et depuis j’ai découvert Le voyage au bout de la nuit et une librairie sublime à Saint Malo. Quand Le F… a ouvert ses nouvelles portes j’ai apprécié y aller et puis…le temps passe et petit à petit je m’y suis moins retrouvée. En ce qui concerne le thé offert à la libraire je comprends les hésitations et en même temps quels risques se jouent ? Qu’est ce qui est réellement en jeu dans ce non-rendez-vous? Il faut parfois provoquer le hasard, oser défier les choses…c’est souvent comme cela que se font les plus belles rencontres.

10 mars 2011 à 09:45  
Blogger gwendoline said...

Cet après-midi, en entendant la libraire donner le choix à un client entre Samuel Benchetrit et Philippe Labro, j'ai pensé que, même si la fermeture du lieu n'avait pas été prévue pour bientôt, je n'aurais pas eu envie d'y revenir !
Dommage pour lui : il y avait John Cheever dans le rayon ! Et Richard Brautigan ... avant que je m'en empare !

Et j'ai pensé à toi, en lisant ça :

"Ces biscuits sont délicieux. Vous les faites vous-même ?"
J'ai trouvé que c'était, de sa part, une étrange question à me poser. Jamais encore on ne m'avait posé cette question. Je n'étais pas sur mes gardes. C'est drôle comme les gens peuvent vous surprendre rien qu'avec une question, à propos de biscuits.
"Non, ai-je dit. Ce n'est pas moi, c'est une amie."
"Une chose est sûre, c'est quelqu'un qui s'y connaît en matière de biscuits. Le chocolat a un goût délicieux. C'est si chocolatesque sur la langue... Il n'y a pas assez de tout cela dans le monde, si vous voyez ce que je veux dire."
Richard Brautigan. L'avortement

(et sinon... Comme N. et moi n'avons jamais une lecture commune... je sais qu'il n'a pas tout lu !!! Ah ah !)

12 mars 2011 à 20:22  
Blogger patoumi said...

Rennette: ici de toute façon, c'est le boycott de la boulangerie H. (G. était de plus en plus exaspéré de leur accueil) alors on fait comme chez toi, on va pplus loin pour le pain, et un sourire!
J'ai tellement regretté Vagabondages, et ses beaux paquets cadeaux...

Sanphi: ben en fait il n'y a pas vraiment d'enjeu, juste le prétexte à une histoire... J'ose toujours quand il s'agit de gens mais parfois, il faut un peu de temps!

Gwendoline: je me demande quel genre de chaussures peut porter un client qui se laisse conseiller Benchtrit ou Labro (et s'il aime les biscuits au chocolat).
Tu sais que Vincent Delerm adore Brautigan? Moi je l'ai pas encore lu, tout comme un tas d'autres choses si j'en crois N. ... et toi!!!
(en plus là, je suis dans un revival Guibert. Mais je viens de lire Sylvia de L. Michaels d'une traite! Très bien. Ca m'a fait penser à Mr Crump)

13 mars 2011 à 11:20  
Anonymous Nathalie said...

Bonjour,
J'ai récidivé(la fameuse déclinaison panais-noisette à laquelle j'ai rapidement pensé)
http://le-drageoir-aux-epices.over-blog.com/article-le-gout-de-la-liberte-et-la-gou-goutte-a-son-chat-69344874.html

A propos de Sylvia Plath, as-tu lu Les Femmes du braconnier ?

16 mars 2011 à 15:15  
Blogger patoumi said...

Nathalie: je sens que quelqu'un va faire la moue si je dis qua j'ai fait un gâteau au panais...^^
Je n'ai pas lu Les femmes du braconnier mais je ne suis pas très fan de l'auteur. L'as-tu lu?

17 mars 2011 à 14:47  
Anonymous Nathalie said...

J'ai emmené ma déclinaison panais noisette à une fête où deux garçons l'ont adoré (bon je l'avais recouverte de glaçage yaourt jus d'orange et cannelle et je crois que le côté craquant des amandes hachées que j'avais rajoutées a aussi détourné leurs soupçons). Quant au garçon avec qui je vis, il n'était pas à cette soirée, mais il a quand même eu droit à son mini-gâteau (sans glaçage) qu'il a adoré (alors même qu'il boude le panais en purée.
Quant aux femmes du braconnier je l'ai dévoré quand il est sorti mais sans recul...j'adore quand la "fiction " s'empare de la réalité (et encore plus quand cette réalité me fascinait déjà). J'ai été voir hier une pièce d'une force exceptionnelle (Ma Chambre froide j'en parlerai sans doute bientôt sur mon blog) dans laquelle le personnage principal trouble et ambigu dit "Dans la vie tout est de la fiction"...
Du coup, je refeuillette les femmes du braconnier et me souviens que j'avais bien aimé le récit de plusieurs points de vue (ce dispositif encore plus poussé a donné l'excellent La Disparition de Richard Taylor http://www.arnaudcathrine.com/book_detail.asp?bookid=27).
Si tu en as envie, envoies-moi ton adresse postale par mail (thalier@yahoo.com) et je t'enverrai Les Femmes du contrebandier (je préfère que les livres se promènent un peu plus tôt qu'ils prennent la poussière dans ma bibliothèque surchargée)

19 mars 2011 à 12:41  
Blogger Cuisine Framboise said...

Le début du printemps c'est maintenant mais qu'importe. Cette fois-ci j'aimerais aller au jardin botanique de Brooklyn voir les cerisiers en fleurs et peut-être prendre un ferry pour Staten Island, visiter la maison de Alice Austen et voir ses photographies.

22 mars 2011 à 18:56  
Blogger Julia* said...

J'ai oublié de revenir te le dire, mais ton coconut carrot cake était une vraie bonne réussite :-)

1 avril 2011 à 22:01  

Enregistrer un commentaire

<< Home