mardi 21 mai 2013

Remember lovers never lose


Le matin il se lève tôt, il écrit dans son journal, j'ose enfin reprendre l'écriture du mien et les lignes se bousculent sous ma plume pressée de retenir quelque chose de ce printemps si particulier. Je convoque tous les souvenirs possibles, je traque le moindre détail, le geste infime, la couleur d'un pull, le souvenir d'un goût, la preuve de la subsistance de mon désir. Je sais que j'ai déjà préparé deux fois des orecchiette à l'anguille fumée et au chèvre frais, une recette réconfortante et enlevée.
Pendant que vous mettrez les pâtes à cuire, vous mélangez délicatement mais intimement dans un petit saladier une ou deux tiges d'oignon nouveau très finement émincé, des lamelles d'anguille fumée, du chèvre émietté, un filet d'huile d'olive, un filet de sirop d'érable et le jus d'un demi-citron. Vous pouvez aussi ajouter un peu de ciboulette ciselée. Lorsque les pâtes sont prêtes, n'oubliez pas en les égouttant de recueillir l'eau de cuisson dans l'assiette de service, pour la préchauffer. Mélanger avec précaution les pâtes bien chaudes à la préparation du saladier, poivrez au moulin. Videz l'assiette de service de son eau, essuyez la bien et servez vos pâtes. Je trouve ça plutôt très bon. Vous me direz.


Je veux me rappeler qu'un soir il a envoyé un petit message qui disait Rendez-vous à 19h40 au restaurant tibétain! (c'est un garçon précis. Après, il y avait cinéma). Je suis arrivée essoufflée, il m'attendait à l'intérieur, nous avons commandé des beignets de légumes et des shabalebs farcis au boeuf, j'adore la pâte élastique et tendre de ces petites galettes que l'on trempe brûlantes dans une sauce sucrée et acidulée. Je réchauffais mes mains autour de la tasse de thé bleue quand il m'a tendu un paquet carré. C'était Microfilms, des entretiens infiniment précieux de Serge Daney avec Eric Rohmer, Jacques Demy ou Olivier Assayas, et dont le livret comporte justement un portrait noir et blanc, années 80. Il a la même coupe et la même moue qu'Antoine Doinel. J'écoute ces rencontres érudites et sensibles allongée sur le canapé de mon bureau, recouvert d'un édredon très épais. Les six cd durent sept heures et sept minutes. Je pourrais passer ma vie à écouter les gens parler d'eux-mêmes.

G. n'a pas d'idoles, il ne voit pas non plus l'intérêt d'élire un film préféré pour un metteur en scène donné. Par exemple, il aime beaucoup Bergman, mais il n'a pas du tout envie de désigner l'un de ses films comme étant son préféré, il trouve ça vain. Nous avons parlé de cela en rentrant d'un vide-grenier dominical, le trajet suivait les courbes venteuses de la Vilaine, il était presque midi et les pêcheurs avaient rangé leur attirail. Les fenêtres des maisons, au bord de l'eau, laissaient s'échapper des effluves de rôti, nous avions faim. S'il n'a pas d'idoles et encore moins de préféré, s'il s'agit de regarder avec moi de très près les bandes annonces des films sélectionnés à Cannes, G. partage volontiers mon enthousiasme, très proche d'une excitation toute enfantine, entre impatience, critiques et pronostics. Evidemment, l'examen minutieux que je ferai plus tard de la tenue de Sofia Coppola l'intéresse beaucoup moins.
Comme je lis que Philippe Garrel aime comment la fiction et la vie se confondent de façon admirable dans Husbands and wives, un film où Woody Allen filme sa séparation d'avec Mia Farrow, j'ai tout de suite envie de le voir, voire de le revoir parce que G. m'assure que nous l'avons déjà vu. Je n'en ai aucun souvenir. Je tire les rideaux, je glisse le dvd dans le lecteur. New York est tout gris, il n'arrête pas de pleuvoir, il fait froid, il y a du vent et des feuilles mortes partout. Il parait même qu'un ouragan se prépare. Comme d'habitude, les personnages sont professeur de littérature, futur écrivain ou rédacteur dans une revue d'art. Les appartements sont étouffants, les livres accumulés pendant les années de vie commune débordent des bibliothèques, les affiches encadrées occupent les espaces restant sur les murs crème. Tout le monde n'arrête pas de picoler. Les nourritures ont l'air figé, comme lors du déjeuner à Dean & Deluca, quand Judy Davis, avec son insupportable tresse, se fatigue à prouver qu'elle adore le célibat. Woody Allen, dans son manteau en tweed trop grand, filme la fin d'un amour et comment ses protagonistes ne peuvent rien y faire. On se sent très malheureux pour lui.
Je m'aperçois que je n'ai jamais lu L'attrape-coeur, c'est dimanche, je formule le voeu secret que je pourrais en trouver un exemplaire aux bouquinistes de la place Sainte-Anne. Nous enfilons nos manteaux d'hiver, nous partons vérifier. Sur la place déserte battue par le vent, il n' y a pas de bouquiniste, juste la présence ironique de deux nouveaux glaciers désoeuvrés. Nous décidons de faire un tour à l'épicerie turque mais il n'y a pas exactement l'objet de convoitise de G., des biscuits fourrés particuliers. De retour à la maison, je m'adonne avec volupté à mon addiction préférée du moment, la Nocciolata Rigoni di Asagio, une pâte à tartiner cacao-noisettes, souple, peu sucrée et délicatement parfumée. Repérée initialement grâce au petit écureuil rouge apposé sur le couvercle doré, elle est du meilleur effet en couche fine sur les crêpes du marché (vous pouvez m'envoyer un petit message si vous voulez savoir à quel crêpe-truck je me fourvoie chaque samedi), ma technique consistant ensuite à les rouler assez serrées puis à couper en deux et de biais le long cigare obtenu, qui se déguste alors exclusivement avec les doigts.
Je m'adapte aux conditions climatiques et je prépare une soupe aux lentilles corail, épicée et soyeuse. Je mets du gingembre partout.
Je lis la correspondance brûlante Hervé Guibert/Eugène Savitzkaya et découvre le coeur serré, au fil des pages, la disproportion des sentiments, ou du moins leur expression. HG écrit très souvent, parfois plusieurs jours de suite, parfois de longues lettres, il est un amoureux désastreux, il n'y peut rien, quand il se sent abandonné il peut dire des choses très violentes, puis se ravise, s'excuse. Il supplie, implore et embrasse beaucoup. ES est peu disert, il ne répond pas toujours, il ne vient pas quand on l'invite sur l'île d'Elbe, il se dit maladroit, il est infiniment touchant dans sa retenue. Les rares rencontres se soldent par une insatisfaction sourde, la solitude de chacun d'eux transpire chaque page, je lis tout d'une traite, épuisée, émue et triste.
J'écoute avec G. le merveilleux Catalogue d'oiseaux pour piano d'Olivier Messiaen.
Je vais boire des macchiato à Surprise Party en rentrant de la séance de psychanalyse.
Je lis Comment j'ai appris à lire d'Agnès Desarthe, je le lis presque sans discontinuer, je me sens envahie d'une jubilation enivrante, j'ai envie de l'offrir tout de suite à G., je ne veux pas tout lui raconter, je lui parle juste d'un passage qui m'a fait sourire infiniment. Agnès, petite fille, n'aimait pas du tout les personnages du Clan des Sept ou du Club des Cinq, elle les trouve ennuyeux de perfection. Elle préfère les Castors Juniors parce que Eux savent tout faire, mais ce sont des canards. Cette phrase déclenche mon hilarité immédiate, je ressens une proximité un peu absurde en la lisant. Je suis aussi complètement remuée par l'idée que quelqu'un ait pu penser qu'on pouvait lire en cachette de soi-même. L'arrivée d'Agnès en terminale A au lycée Henri IV et sa rencontre avec des élèves qui fréquentent assidûment la Recherche me rappelle la rentrée en hypokhâgne, quand j'ai découvert que des élèves à peine plus âgés que moi avait décidé de créer un club Julien Green (il venait de décéder cet été-là). Dans le même temps, je m'autorise à passer un long moment à lire au lit le matin au réveil (précisément les romans pour adolescents d'Agnès Desarthe car je voue un culte secret à son premier roman publié, Je ne t'aime pas, Paulus) et je me rappelle alors comment enfant, je dormais très mal, je me réveillais très tôt, j'allumais ma petite lampe de chevet rose et je lisais sous la couette, avec une voracité tranquille.
Un soir, nous sommes retournés au Tire-Bouchon, après plusieurs mois d'absence. En dressant notre table, D., le patron, a dit Je désespérais de vous voir! Vous étiez malades? Je dis Presque. Plus tard, Marianne apporte nos assiettes et demande Vous aviez des soucis de santé? Je lui raconte, je dis que mon père vient de sortir de l'hôpital après de longues péripéties. Elle pose une main sur mon épaule Alors maintenant on croise les doigts.

Microfilms, une série d'entretiens réalisés par Serge Daney, éditée par l'INA
Husbands and wives (1992) est un film réalisé par Woody Allen
La correpondance Hervé Guibert/Eugène Savitzkaya est publiée chez Gallimard
Comment j'ai appris à lire d'Agnès Desarthe est publié chez Stock
Je ne t'aime pas, Paulus et sa suite, Je ne t'aime toujours pas, Paulus sont publiés à l'Ecole des loisirs

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30 Comments:

Anonymous gwen said...

Croisons les doigts, donc, sans cesser de tourner les pages.
Haut les coeurs, Patoumi !
De tout coeur,
Gwen

21 mai 2013 à 18:07  
Anonymous Lamouette said...

Oui, on croise les doigts ... Heureuse de lire ces nouvelles un peu rassurantes.
Une lectrice silencieuse mais assidue (Lamouette)

21 mai 2013 à 18:11  
Anonymous V said...

Suis heureuse de découvrir un billet pas très éloigné (en temps) du précédent . Et je te souhaite des moments à venir beaucoup plus légers que ces derniers temps . J'espère (égoïstement ) que tu auras envie de partager ici tes impressions berlinoises très bientôt .

21 mai 2013 à 18:40  
Anonymous Elendili said...

Quelle surprise ce beau billet un mardi tout gris !

21 mai 2013 à 19:33  
Blogger patoumi said...

W. redevient G., qui n'avait jamais complètement disparu...

Gwen: mon coeur s'émeut de ce petit mot. Merci!

Lamouette: oui, je voudrais que la vie continue à être rassurante. Merci d'avoir brisé le silence!

V.: la prochaine fois, je parle de Berlin, promis!

Elendili: merci!

21 mai 2013 à 23:25  
Anonymous karinphotographer said...

Hier = des pâtes au citron & lait ribot, aussi des lignes plus anciennes
/ demain = des orecchiette à l'anguille fumée & au chèvre frais
/ que d'assiettes réconfortantes et de mots sensibles pour soulager des maux.
Merci de vous re-lire et lire encore. De tendres pensées, k.

22 mai 2013 à 00:24  
Anonymous Chrystel said...

Ravie de te lire à nouveau. Je croise les doigts aussi! Ouf!

22 mai 2013 à 00:37  
Anonymous Poppilita said...

Un post du quotidien, c'est merveilleux, on en revait.
on croise les doigts alors.
bonnes lectures Patoumi

22 mai 2013 à 08:31  
Anonymous Florence said...

Ce retour du quotidien est bien rassurant.
J'ai gardé précieusement mon manuel des Castors juniors, ça peut toujours servir, et pas que pour les canards. Je croise les doigts depuis le Nord.
Grosses bises.

22 mai 2013 à 13:29  
Blogger patoumi said...

Je ne sais pas comment dire merci, du fond du coeur, à tout le monde! De temps en temps, j'ai peur que les choses basculent à nouveau, que le marasme réapparaisse...

Karin: je suis contente que les pâtes d'ici vous fassent envie! Merci!

Chrystel: j'espère que tout cela durera! Merci pour le soutien!

Poppilita: oui, je continue à lire beaucoup (et à travailler, beaucoup. Je vous passe les détails) Merci pour tous les petits messages.

Take heart: je prie parfois, un dieu secret.

Florence: G. a retourné toute la bibliothèque pour retrouver, en vain, son Manuel des castors juniors! Plein de baisers à vous aussi, profitez bien de tout!

22 mai 2013 à 23:39  
Blogger (les chéchés) said...

L'esquisse douce d'un sourire -entre les effluves de plats délicieux que l'on devine et la bouille de marianne (je l'imagine...)- les promesses de lecture, la promenade que je suis discrètement... et que tous les doigts croisés soient aussi beaux que le soleil promis demain!...

23 mai 2013 à 00:23  
Blogger Julie said...

ça me rend curieuse ce W. qui redevient G.
mais passons ! curiosité déplacée
c'est drôle ce matin dans ma ville il fait soleil pour la première fois depuis 3 semaines... c'est ton éclairci

23 mai 2013 à 09:41  
Blogger Unknown said...

Trouver le temps de vivre malgré tout.
Et croiser les doigts.
Prends soin de toi.

Christelle

23 mai 2013 à 22:13  
Blogger avis said...

chère Patoumi,
j'ai aussi été surprise de la re-transformation de W en G.
Ce plat de pâte a l'air bien bon et réconfortant.
Je pense à toi, dont j'aime tant lire la plume intelligente et sensible.
Je crois que nous sommes nombreux ici à partager ce sentiment et à t'assurer de notre soutien et de notre amour.
Bises
Manuela

23 mai 2013 à 22:26  
Anonymous Marjane said...

C'est très doux pudique et pourtant limpide ta façon de raconter ta douleur et ta vie.
J'espère de tout coeur que tout va bien se passer maintenant.

Une réservation pour un déjeuner chez Momoka m'a fait penser à toi.
Il faut que je trouve de l'anguille fumée!
Le réconfort que peut procurer un bon plat!
J'entretiens depuis quelque temps une addiction ultra réconfortante et absolument pas raisonnable pour une confiture coco-passion d'un merveilleuse épicerie fine sur du pain grillé je ne connais rien de mieux pour chasser les nuages même ceux qui grondent!

Bises

24 mai 2013 à 12:37  
Blogger sylvie said...

G. W. a-t-il les larmes aux yeux en lisant cette déclaration d'amour ?
J'ai lu le Agnès Desarthe un midi au travail, scotchée ! et j'avais noté cette phrase : 'le quotidien me semble hérissé d'absurdités invisibles aux yeux des autres." parce que dans mon travail, je peux croiser des hommes qui portent des cravates, ce qui est toujours une source de grand étonnement pour moi !

24 mai 2013 à 16:46  
Anonymous Rose said...

Chère patoumi,
cela fait tellement longtemps que je n'ai pas laissé de mot ici que j'ose à peine écrire et tes derniers billets étaient si émouvants que je me sentais encore plus intimidée. Je suis heureuse de lire qu'il y a un petit rayon de soleil dans ce nouveau quotidien et tu donnes envie de partager l'ivresse de lire Desarthe. J'ai ressenti un peu la même chose en apprenant il y a peu que paraissait un nouveau roman de Florence Seyvos dont certains textes pour la jeunesse comme Le jour où j'ai été le chef sont encore dans mon souvenir (ces dernières années il me semble qu'elle a participé aux scénarios des films de N Lvovsky).Bises.

25 mai 2013 à 15:27  
Blogger patoumi said...

Les chéchés: merci pour ce message si gentil! Je ne me souvenais plus très bien de ce que pouvait être un ciel tout bleu. Marianne, concentrée au dessus-de son grand fourneau, est d'une bienveillance rare.

Julie: non, la curiosité n'est pas déplacée, pour moi G. restait G. même s'il se sentait W., il expliquerait probablement mieux que moi pourquoi il se sent désormais G.!

Christelle: la première phrase de ce petit mot sonne tellement vrai à mon oreille. C'est une tâche quotidienne, elle est enfin gratifiante. Je voudrais que ça dure!

Manuela: écrire, et se savoir lue, et tous les gentils petits messages laissés ici ont été d'un grand réconfort, merci encore.

Marjane: oh oui, je voudrais que tout se passe bien désormais (mais je sais que cela risque d'être mouvementé. Je me prépare l'air de rien)
Une bonne confiture, un pain préféré, un thé précieux sont des super remontants par les temps qui courent!

Sylvie: -c'est tout à fait ça-

Rose: je suis toute contente de te relire ici, et pense souvent à toi, en silence. J'avais adoré aussi Le jour où j'ai été chef!



27 mai 2013 à 22:58  
Anonymous Anonyme said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

28 mai 2013 à 13:23  
Anonymous Delphine said...

Chère Patoumi,

Contente de ce rayon de soleil et de ce retour au quotidien que tu sais si bien embellir. Il ne me semble pas avoir vu ce film de Woody Allen (mais je peux -moi aussi- me tromper), peut-être ce soir ?
Courage encore une fois, je croise les doigts également, vraiment, pour que ce ne soit pas qu'un rayon de soleil.

Merci de nous faire partager tout ca,

Bises

29 mai 2013 à 11:23  
Anonymous Hélène said...

Il ressort de ton post un nouvel espoir et du soleil derrière les nuages; je suis transportée à chaque billet, je souhaite que tu ailles mieux, je t'embrasse, fort.
Hélène

31 mai 2013 à 16:07  
Blogger patoumi said...

J'aimerais bien poster un long billet sur Berlin mais TOUTES les pellicules attendent que je trouve le courage d'emprunter un bus qui traverserait la ville afin d'être développées dans un endroit décent... (j'ai beaucoup de travail) (je suis malade et la saison du pollen bat son plein) (je vais vois mon papa toutes les semaines en train. Il part très tôt le matin) (il y a plein de films au cinéma) (je lis cinq livres à la fois) (...)

Delphine: as-tu aimé le film?

Hélène: je voudrais que l'espoir reste fort et solide. Plein de baisers aussi.

14 juin 2013 à 00:08  
Blogger Maxime said...

je suis sensible à tes mots. Merci

17 juin 2013 à 05:07  
Anonymous Julie D. said...

Patoumi,
Je suis moi aussi contente d'apprendre que l'orage semble passé...

Tu m'intéresses à propos d'"un endroit décent" où faire tirer ses photos : moi je vais rue du Pré Botté mais je n'ai jamais été pleinement satisfaite. Tu vas où ?

27 juin 2013 à 15:53  
Anonymous patoumi said...

Maxime: c'est moi qui dis merci!

Julie: je suis contente de te lire!
L'orage n'est pas complètement passé mais je m'applique bien à rester droite, à tenir ma ligne et veiller aux choses douces (et bonnes à manger!)
Peut-être qu'on reparle des photos quand on se verra bientôt? :)

27 juin 2013 à 22:57  
Blogger Cécile said...

Le vent qui m'amène ce soir jusqu'à ton blog, je m'en souviendrai... quel plaisir de te lire et de découvrir ça... L'attrape Coeurs j'espère que tu l'as trouvé entretemps. Pour moi ce livre a été un passage essentiel (lu à 16 ans en pleine déprime existentielle...) et reste sans doute un de ceux qui compte le plus pour moi!

12 août 2013 à 21:58  
Blogger Cécile said...

Et je reviens ce soir te dire que sur tes conseils (si l'on peut dire) j'ai acheté aujourd'hui Paulus (nouvelle édition, les deux tomes en un) (j'ai commencé immédiatement à le lire et j'aime beaucoup, il me tarde de le passer à mes garçons -12 et 14 ans, j'espère qu'ils ne vont pas m'accueillir avec "beurk un livre pour filles". Va falloir que j'emballe ça un peu-et j'aurais bien acheté aussi comment j'ai appris à lire mais il était en rupture de stock ;-)

13 août 2013 à 22:38  
Anonymous Poupao said...

Tu as fait Hypokhâgne Patoumi?? Je croyais que tu avais fait médecine, je crois que je ne comprends rien du tout!
Moi aussi j'ai fait hypokhâgne mais il n'y avait pas de clubs de quoi ce soit je suis jalouse ^^

6 avril 2014 à 13:14  
Anonymous patoumi said...

Poupao: j'ai fait un peu hypokhâgne avant de faire médecine (c'est une longue histoire!) (j'en parle souvent sur le blog précédent) (c'est vrai qu'il est fastidieux à lire)

6 avril 2014 à 13:50  
Anonymous Poupao said...

Ah d'accord! Mais je viens juste de découvrir ton blog, j'ai lu pleins d'article au hasard alors je n'ai pas tout suivi ^^ je vais aller regarder! Mais j'ai aussi une amie qui a fait prépa puis médecine! J'ai remarqué que beaucoup de scientifiques étaient de très bons littéraires, je pense que vous possédez la rigueur que demande l'écriture!
Bref, je suis très contente d'avoir découvert ton blog en tout cas, il me donne envie d'écrire moi aussi :)!

6 avril 2014 à 18:10  

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