vendredi 13 juillet 2012

Romance anyways


Actualités brûlantes
Je lis Le lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann (G. le lit aussi!).
Je porte tout le temps le même cardigan vert (sur une marinière en tricot fin, sur une robe à pois, à fleurs, et même une chemise à carreaux).
J'aime écraser un morceau d'avocat bien mûr sur du pain au levain, avec un peu de citron et des graines de sésame.
J'ai envie d'un tajine aux abricots (avec des amandes alors me dit-on) et de spaghetti alla vongole.
Je guette toutes les interviews de Xavier Dolan, dont la détermination à la limite de l'irrévérence chez Laure Adler m'enthousiasme et me ravit.

Temps passés fondants

Il pleut sans fin le soir du concert de Dominique A. et les feuilles déjà mortes collent au trottoir. Les gens entrés les premiers dans la salle sérieuse délaissent étrangement les places du premier rang. L'excitation reste polie. Très vite je m'ennuie, rien ne retient mon attention, l'absence de mes chansons préférées me serre le coeur, je n'écoute plus vraiment, la saturation des guitares me fait mal, je pense à autre chose, tout me parait vain, les applaudissements mécaniques m'exaspèrent, je n'aime pas l'ironie ambiante. A la sortie, deux amies discutent "Ce qui est bien c'est que quand on écoute vraiment les paroles, on se rend compte qu'il y a un sens". J'ai froid.
J'ai eu froid aussi le soir où G. m'avait confié le poste délicat de vendeuse de disques lors d'un concert dans le sud Finistère. J'ai les mains glacées et la tête qui tourne un peu au milieu des vapeurs de cigarettes. Les gens mangent des crêpes à la confiture de fraises et boivent de la bière locale. Les enfants ont le droit de se coucher tard et sirotent des verres de limonade. J'étais contente de retrouver G. descendu de scène! Nous avons grignoté des petites tartines de pâté à une heure du matin aux côtés des musiciens d'une infatigable fanfare puis j'ai adoré le long bain chaud dans la chambre d'hôtel très rétro réservée à notre égard.
Le lendemain, sur un petit marché au bord de l'eau, nous picorons du gâteau breton à la confiture de framboises et nous achetons du miel crémeux des Monts d'Arrée. Presque blanc, il se révèle redoutable sur une tartine de pain au sarrasin beurré.
Le long de la plage, peu de promeneurs, mais la mer est turquoise et le marchand de glace recueille les suffrages de deux enfants japonais lassés de leur pistolet à eau. Nous parlons des voyages de l'hiver à venir.
Au déjeuner, sur la terrasse arborée, nous abordons joyeusement les petites saucisses locales, les tomates cuisinées, l'oeuf sur le plat, la salade verte au vinaigre de framboise. Nous parlons des glaces italiennes et de la rareté de celles au citron, nos préférées*.
Nous nous frayons un chemin parmi les touristes passionnés de bols en faïence, nous rencontrons une femme qui s'insurge avec véhémence contre l'hérésie des mini kouign amann, j'abonde discrètement dans son sens. Nous nous promettons de revenir un jour pour essayer le petit restaurant italien dont on aperçoit les nappes à carreaux rouges depuis l'autre rive de la zone portuaire.
Je photographie en vain la façade du café de la Mairie, rêvant un instant d'avoir l'oeil et la technique de Raymond Depardon**. Nous achetons des conserves de poissons et il y a un grand débat sur la pertinence de repartir avec un bocal de sardines au prix tapageur. Dans un sourire, il me rappelle la tension du manque et du désir. Le soir, pour ne pas envisager un retour bouchonné, nous dînons en bord de rivière et il y a des fleurs partout, des figuiers et des noisetiers. On nous sert des langoustines et une truite aux amandes. Il dit "Avec quoi il fait rimer ça déjà dans Châtenay-Malabry?" "Ah oui, je suis déçu" suivit ma réponse.


Parce qu'aucun weekend ne se ressemble, un samedi matin je prends un train très tôt pour Paris, j'ai rendez-vous chez Claus avec quelqu'un que je n'ai pas vu depuis trop longtemps.
Devant un oeuf à la coque et un yaourt à la menthe et au thé vert, je suis ravie de constater que je n'ai pas oublié les inflexions de sa voix, ni la mèche derrière l'oreille, ni les jolies bagues. J'ai l'impression d'avoir un milliard de choses à raconter...
Nous nous sommes régulièrement égarées, en bord de canal ou dans les rues du premier arrondissement mais cela importait peu car le temps n'était pas compté et nous n'avions rien d'autre à faire que de traquer un certain sac en cuir coloré ou des bols à bibimbab (quête vaine malgré l'acharnement dont nous pouvons faire preuve dans ce genre de situation).
Nous avons partagé du fondant au chocolat au yuzu, siroté des Virgin Mojitos bien installées dans des fauteuils en velours ras, discuté avec nos voisins de table sur la pertinence de choisir l'onglet de veau ou pas (il fut énorme et extrêmement tendre, servi avec des haricots verts en abondance). Une heure avant de se quitter, devant un baba au rhum et une religieuse au chocolat, j'espérais que nous n'attendrons pas un an avant de nous revoir...



Avec G., quinze jours plus tard, j'ai revu Paris, autrement (même si nous avons fréquenté quelques endroits semblables!) et pour diverses raisons secrètes, il y aurait peu de mots qui parviendraient à traduire ce que j'ai pu ressentir durant ces journées où il a souvent plu à l'improviste et très fort à chaque fois, ce qui oblige à trouver des refuges réconfortants et aussi à se serrer un peu plus sous le parapluie sciemment trop petit.
Il y eut l'exposition Yutaka Takanashi à la jolie Fondation Henri Cartier-Bresson, absolument indispensable sauf si vous êtes susceptibles de rester insensibles devant la fumée vaporeuse au-dessus des capsules d'aluminium de bouteilles alignées, les intérieurs déserts de restaurants japonais, les couleurs tendres de pâtisseries probablement un peu trop sucrées, les reflets des usagers du métro et leurs rencontres manquées.
Pour rester dans le ton, nous sommes retournés à Azabu où nous avions déjeuné avec ravissement il y a de cela fort longtemps. C'est un endroit absolument précieux, où la délicatesse des mets rivalise avec celle des serveuses qui font preuve d'une attention et d'un raffinement rares. Le poisson cru est confondant de finesse et j'ai adoré fabriquer moi-même des petits rouleaux de saumon à l'algue nori et au poireau nouveau (les ingrédients sont gracieusement apportés sur une belle assiette). Tout était délicieux et l'okonomiyaki, bien épais, fumant et parfumé, à découper avec un couteau en bois, est régressif à souhait parce qu'il mêle savamment le sucré au salé, le croustillant au fondant. J'avais oublié combien c'était un chouette endroit! Ce soir-là, nous avons longé les grilles du Luxembourg sous une pluie fine en conversant sans fin. A notre arrivée, un orage immense a éclaté et nous avons regardé les éclairs somptueux depuis la fenêtre qui donnait sur un petit parc.

Il y eut aussi des cocktails étonnants dans la pénombre de la Candelaria, un onigiri et des fruits rôtis grignotés à Nanashi, un pastel de nata encore tiède après les expositions de la MEP, la passionnante interview conjointe de Robert Crumb et de sa femme Aline sur un écran minuscule du Musée d'Art Moderne, une table danoise qui voyagera bientôt d'une galerie scandinave au bureau de G., et dans nos esprits grisés par le charme des cafés éclatants, l'envie commune d'avoir encore pour longtemps des tilleuls verts sous la promenade.

*dans mes parfums préférés de glaces classiques (pas italiennes, en fait je n'aime plus ça du tout), je retiendrai dans le désordre: les sorbets chocolat noir et pamplemousse rose, les crèmes glacées au coco, au yaourt et fior di latte.

**avez-vous vu Journal de France? On y croise Rohmer à Biarritz lors d'une courte séquence très émouvante.

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19 Comments:

Anonymous Paulet said...

J'aurais pu rester comme ça éternellement l'un de vos lecteurs secrets, ça m'allait diablement bien ; mais cette fois l'occasion est trop belle de vous faire ce cadeau (une invitation en fait), manière de vous rendre, de façon forcément inéquitable (et je ne suis pas loin de vous en vouloir pour cette inéquité forcée), une part du plaisir de ce que vos textes me procurent depuis maintenant des semaines-mois. C'est que quelque chose me dit que vous trouverez chez Pozzetto à l'occasion de l'un de vos prochains détours par Paris, la plus fabuleuse des plus fabuleuses glaces au citron qui soient. Merci de nous mettre comme vous le faites au secret de ce qui vous touche, vous retient ou vous traverse.

13 juillet 2012 à 08:26  
Anonymous Paulet said...

J'aurais pu rester comme ça éternellement l'un de vos lecteurs secrets, ça m'allait foutrement bien ; mais cette fois l'occasion est trop belle de vous faire un cadeau en forme d'invitation, manière de vous rendre, de façon forcément inéquitable (et je ne suis pas loin de vous en vouloir pour cette inéquité forcée), une part du plaisir de ce que vous lire me procure depuis maintenant des semaines ? des mois ? C'est que quelque chose me dit que vous trouverez chez Pozzetto, à l'occasion de l'un de vos prochains détours par Paris, la plus fabuleuse des plus fabuleuses glaces au citron qui soient. Merci Patoumi de nous mettre de la manière dont le faites chaque fois dans le secret de ce qui vous touche, vous retient, vous emmène, vous traverse.

13 juillet 2012 à 08:40  
Anonymous Poppilita said...

Dans tes week-ends d'ete, la pluie est toujours bienvenue. Rien a faire, derriere la melancolie de tes mots se cache une femme extremement positive !
Bravo, et bonne continuation d'ete pluvieux :)

13 juillet 2012 à 10:46  
Anonymous Florence said...

Bonjour Patoumi,

j'ai profité de cette semaine de vacances pluvieuses pour aller voir "Journal de France", très émouvant retour dans le passé, et son livre de photos est magnifique, je m'y suis replongée avec bonheur. C'est drôle, j'ai acheté "le lièvre de Patagonie" voilà quelques mois, mais j'attendais une période calme pour le commencer. Je crois que je vais l'emporter en Cantabrie. Dommage que le concert de Dominique A vous ait déçue; j'avais envie de retourner l'écouter cet automne. En tous cas, ce que je ne vais pas rater, c'est le concert d'Antony Hegarty à Pleyel en mars de l'année prochaine; le plaisir de l'attente est délicieux.
Bises.

13 juillet 2012 à 10:53  
Anonymous Julie D. said...

Bonjour Patoumi,
Ah cette pluie...
Moi c'est The Playground qui m'a laissée sans voix la semaine dernière : je suis même partie avant la fin, ce qui n'arrive presque jamais (je me souviens m'être enfuie à l'entracte d'une pièce mise en scène par Martial Di Fonzo Bo il y a quelques années au TNB).
Entre deux spectacles des Tombées de la Nuit, j'ai testé Al Saj et j'avoue avoir été déçue. Rien à voir avec mon souvenir des sandwichs de la rue des Rosiers... les falafels n'avaient pas de tenue, s'écrasaient au milieu des crudités, la sauce était très acide, le pain desséché s'effritait... Bon, je suis peut-être tombée un mauvais jour.
En plus, les feux d'artifice sont annulés ce soir.... alors, Saumon Patoumi ce midi ! Il ne faut pas se laisser abattre !
Bon week-end à toi...

13 juillet 2012 à 11:46  
Anonymous Chrystel said...

Comme j'aime te lire Patoumi! Je guette tes billets, j'aime être transportée par ce que tu racontes, j'aime ta mélancolie sensible et vivante, j'aime les mots que tu choisis et la façon dont tu construis tes récits.
J'avais bien envie aussi de lire "Le lièvre de Patagonie" (pfff je sens que ma valise va être lourde!).
Bon été à toi ;-)

13 juillet 2012 à 15:48  
Blogger patoumi said...

Paulet: alors c'est moi qui ai eu des frissons en lisant la dernière phrase de votre message! Merci.
Pozetto est depuis longtemps dans mon petit carnet mais... "Quelques fois, nous allions acheter des glaces. L'idée venait de lui parce que je n'osais pas, mais quand il proposait, ça me paraissait toujours être le moment. Nous prenions une ou deux boules dans un gobelet." (C'est dans "L'agrume" de V. Mréjen)
La prochaine fois, je proposerai!

Poppilita: à Rennes, la pluie ne me dérange pas trop (tant mieux parce que sinon, il faudrait penser à déménager ahem) mais j'espère qu'à Biarritz, il fera beau!

Florence: j'adore aussi le grand livre bleu de Depardon, il est ouvert sur l'une de mes bibliothèque à une page où l'on voit une pâtisserie à l'enseigne vert d'eau!

Julie D.: oui, tout le monde me dit "Bon bah c'est les vacances de la Toussaint quoi" au moins une fois par jour!
Zut pour Al Saj mais W. n'aime pas trop cet endroit non plus donc... Je me fiais surtout aux dires de cette interne libanaise... La fois où j'y étais allée, j'avais pris un sandwich au poulet et il était très bon, avec des crudités fraîches, des gros morceaux d'avocat et de la coriandre parfumée...

Chrystel: le premier chapitre est un peu angoissant mais après...
Très bonnes vacances à toi!

13 juillet 2012 à 17:12  
Anonymous Marjane said...

Tes ballades parisiennes ressemblent à celles que je partage avec mes amies, même si nous sommes plus mojitos que virgin mojitos. Je testerais bien Azabu, j'aime bien Nanashi surtout leur smoothie matcha et Claus est un de mes brunchs préfėrės. Est ce que tu as déjà diner chez Lenguė ? C'est aussi l'assurance d'un moment délicieux. Tes photos sont très jolies, tu utilises ton minolta ?

13 juillet 2012 à 19:08  
Blogger Patrick Cadour said...

Je peux aider pour les vongole, je sais où trouver les verace à Paris, et pour les bols à bibimbap... Toujours aussi bon et onirique de te lire, tout va bien ?

15 juillet 2012 à 03:41  
Anonymous Anonyme said...

Effectivement Paulet a en substance dit ce que bcp pensent..

Les avocats, je les aime également tartinés et poivrés sur du bon pain, j'y ajouterai des graines de sésame la prochaine fois.

W. mon coeur a fait un bond.. et j'ai activé la fonction recherche, j'aurais été trop triste (farouchement romantique que je suis déjà que la fin du duo paradis-depp me laisse toute triste) ouf! vous avez l'air tellement complices, bref suis rassurée.

Je te laisse réfléchir à l'attachement qu'on peut nouer à des blogueurs qu'on ne connait pas "en vrai" (si tant est que par tout ce que tu veux bien nous livrer on ne connaisse pas une "vraie" part de toi et sans doute une des plus intéressantes!) cet espèce de lien "virtuel" n'en finit pas de m'étonner pour ma part..

Bel été à toi, et regardes, dimanche soir, ça y est le soleil semble enfin décider à se poser sur Rennes, enfin!

atlante

15 juillet 2012 à 19:16  
Anonymous patoumi said...

Marjane: là où nous étions (un endroit très chouette, près du canal Saint Martin, les mojitos n'étaient que "virgin".
Oui, j'ai pris les photos avec mon Minolta. L'appareil numérique est abandonné par tous à la maison!
Alors finalement, tu es convertie à Nanashi? W. prend toujours un matcha shake!

PatCDM: bah ça va bien, juste j'ai hâte d'être en vacances :)
C'est très bizarre mais en ce moment, j'ai très envie de trucs de la mer: des vongole, des moules, des langoustines, du turbot rôti etc.
Les bols à bibimbap, toute une histoire... Il y en avait rue Sainte Anne mais ils avaient commandé des couvercle de la mauvaise taille, du coup c'était un peu dommage... Enfin, c'était surtout mon accompagnatrice qui en voulait très fort et j'étais déterminée à ce que sa quête aboutisse!

Atlante: ce qui est sûr, c'est que je suis plus "moi même" sur les Poppies que sur l'Alibi...

16 juillet 2012 à 00:18  
Anonymous Léa said...

Chère Patoumi, chez Pozetto, il faut absolument accompagner le sorbet citron d’une boule de crème glacée à la noisette du Piémont. Passer à côté serait sacrilège… Les 2 parfums pourraient sembler contradictoires, mais je promets qu’ils se complètent à merveille. Moi non plus je n’osais jamais proposer la virée glacier. Puis j’ai passé un été enceinte… et j'ai changé ;)

16 juillet 2012 à 09:37  
Anonymous patoumi said...

Léa: j'ai tellement déjà hâte de revenir à Paris...
Je me suis récemment rappelé avoir goûté les glaces de Pozetto chez Maria Luisa, la pizzeria près du canal saint Martin. C'était bon!

18 juillet 2012 à 00:30  
Anonymous Marjane said...

Oui après un brunch dominical très bruyant mais de bonne qualité avec un service efficace et des habitués si joliement habillés, j'ai eu envie de recommencer, et leur Genmaicha est vraiment bon!
J'ai fait des pasta alla vongole récemment une envie d'Italie terrible ces derniers temps, heureusement bientôt comblée.
Dans le 15eme il y a une boutique qui vend des bols à bibimpap.
Peut-être qu'un jour aurons nous l'occasion de partager des mojitos tout court à Paris ;)

18 juillet 2012 à 22:08  
Anonymous Léa said...

D'accord, alors pour Pozetto, il te reste peut-être juste à approfondir la carte… À propos de pizzeria, rue Vieille du Temple, derrière le musée Picasso, connais-tu Pink Flamingo ? Des pizza avec des ingrédients tous frais, très inventives (même si les plus tradi genre tomates/mozza sont extra aussi). Et s’il n’y a plus de place dedans, on peut manger dans le joli minibus dehors… Peut-être à découvrir lors de ta prochaine virée, si ce n’est déjà fait !

19 juillet 2012 à 08:12  
Anonymous patoumi said...

Léa: vivement, vivement le prochain weekend parisien!

19 juillet 2012 à 10:54  
Anonymous Hélène said...

Joyeux anniversaire Patoumi! C'est toujours un plaisir de te lire, à bientôt bises, Hélène :-)

20 juillet 2012 à 13:53  
Anonymous Marie said...

On garde un souvenir ému des mini kouign amann d'il y a 5 ans, les hérétiques, sauf que cet été, il y en avait partout et que le goût nous est un peu passé. Mais c'est l'île flottante dans une ferme du nord de la Bretagne qui supplante tout, il y a 20 ans... Je regrette de ne pas avoir osé goûter les langoustines, le retour de la pêche au port de Saint-Guénolé était tellement merveilleux ! On commence à rêver de nos vacances d'hiver, la lumière de l'Italie en décembre ou une plage normande sous la pluie, on verra... Peut-être Paris pour déguster une glace au citron ? C'est la nostalgie d'une glace au melon à Locarno qui me fait souvent choisir ce goût, sans retrouver la saveur initiale, bien sûr... Des plats, des lieux, mmmmmh. Merci pour la balade !

21 juillet 2012 à 11:16  
Anonymous patoumi said...

Hélène: merci d'y avoir pensé, c'est vraiment chic de ta part! :) J'ai eu droit à une chouette journée, j'apprends patiemment à aimer ce jour-là au fil des années...

Marie: merci pour ce petit message qui dont les évocations me laissent rêveuse...
Pour le kouign amann, je l'aime en toute petite part encore tiède mais surtout pas les ignobles escargots de L... que je trouve mauvais et déprimants...
Aujourd'hui, nous avons pris des billets d'avion pour l'automne...

23 juillet 2012 à 00:14  

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